L’extrême-droite à l’offensive dans le monde

Tout comme pour l’islamisme les analyses concernant l’extrême-droite restent chez nous surtout franco-françaises quand il existe depuis des années une internationale de l’extrême-droite, la CPAC (Conférence d’Action politique conservatrice). Un des piliers de l’édifice est un groupe homosexuel Go Proud qui, à la conférence de 2011, a mis en piste Donald Trump (en photo au moment de son message vidéo 2022).

 Le 18 et le 19 novembre 2022 dans un grand hôtel du Mexique ils étaient donc tous au rendez-vous pour cette première CPAC pour le Mexique (mais le plus souvent par vidéo).

L’acteur Eduardo Verástegui est le président pour le Mexique de cette organisation. Il a fait la conclusion ainsi : “Luego miró al cielo y gritó: ¡Viva Cristo Rey!”

Certains qu’on ne présente plus : Steve Bannon, Lech Walesa, Eduardo Bolsonaro (le fils de Jair), José Antonio Kast, Keiko Fujimori, les deux candidats battus à la dernière présidentielle (Chili et Pérou).

Pour la France, Jean-Lin Lacapelle pour le RN et Thierry Mariani député européen. Ted Cruz le sénateur du Texas.

Le président du Guatemala : Alejandro Giammattei qui est intervenu pour célébrer son refus du droit à l’IVG.

L’inventeur du courrier électronique : Dr. Shiva Ayyadurai était en soutien mais je n’en sais pas plus.

Maria Fernanda Cabal sénatrice de Colombie la dame de fer contre le nouveau président.

Santiago Abascal, presidente del partido español VOX.

 Les thèmes abordés sont classiques et la méthode aussi. Dire par exemple que les assassinats de journalistes au Mexique sont le produit de la politique socialiste de Lopez Obrador… et ne pas oublier de cracher aussi sur les journalistes !

 Gabriel Quadri le futur candidat de droite au Mexique a refusé d’être assimilé à la dite conférence dont la figure est Trump « un répugnant anti-mexicain ».

Il est d’ailleurs surprenant de constater les rapports courtois entre Lopez Obrador et Trump quand il était président, et qui est devenu un fasciste dans la bouche du Mexicain aujourd’hui.

 Pour le journal de gauche La Jornada les trois mots les plus prononcés : Dieu, patrie, famille. Le chroniqueur du journal fait cependant observer que ça serait une grave erreur de minimiser un tel courant qui va en augmentant de manière accélérée. J-P Damaggio

P.S. La deuxième photo, des opposants qui manifestent.