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Vie de La Brochure
31 décembre 2022

Des communistes italiens à Montauban en 36-37

il grido

Il existait un journal national des communistes italiens où Montauban est plusieurs fois mentionnée.

 Le 28 mars 1936 il est fait mention d’une réunion sur le Front unique en lutte pour le statut juridique des immigrés, revendication majeure de la période chez les communistes mais que le Front populaire ne satisfera pas. Un Toulousain qui est intervenu et à la fin de la réunion 12 personnes ont adhéré au Comité du Front Unique.

 Le 26 juillet 1936 un article pour se moquer du patron Gualino qui, en réponse à un ouvrier venu lui demander du travail, répondit qu’il pouvait rentrer en Italie ou partir en Afrique chose qu’il n’avait pas besoin de faire puisque c’est en France qu’il avait fait fortune. Et l’article se conclut ainsi : « C’est vrai : lui a fait fortune en exploitant les émigrés italiens. Mais à présent les travailleurs italiens  unis aux français vont lutter dans le Front populaire pour leurs revendications et pour ne pas se laisser exploiter. »

176px-Giuseppe_Di_Vittorio_1950

 Le 26 septembre 1936 en lien avec la solidarité à l’Espagne républicaine il est fait mention d’une grande réunion tenue à la Maison du Peuple avec 150 travailleurs italiens. C’est Mario Nicoletti (sur la photo) qui a fait le discours et il sera peu après à Agen où il rassemblera 300 travailleurs. En fait il s’appelait Giuseppe Di Vittorio. Giuseppe Di Vittorio (né le 11 août 1892 à Cerignola, dans la province de Foggia, dans la région des Pouilles et mort le 3 novembre 1957 (à 65 ans) à Lecco) était un homme politique, antifasciste et syndicaliste italien. Contrairement à la majorité des syndicalistes du XXe siècle issus de la classe ouvrière, Di Vittorio vient de la classe paysanne.

 Le 24 octobre 1936 il est fait mention d’Alessandro Piazza qui part pour l’Espagne et Luigi Campolonghi qui fera un voyage dans ce pays le rencontrera et ensemble ils se souviendront de ce pauvre Brunetti assassiné par les fascistes dans sa chère Doricella en 1932. Je ne connais pas cette histoire.

 Le 14 mars 1937 il est fait mention du délégué au Congrès de Lyon décidé suite à une réunion du Comité.

 Le 3 avril 1937 le journal se moque du Consul d’Italie en poste à Montauban.

 Le 24 avril retour sur une importante réunion de solidarité avec l’Espagne républicaine. Il y avait là des Italiens de Montauban, Moissac, Nègrepelisse, Verdun etc. et c’est le socialiste Amedeo Azzi commissaire politique du Bataillon Garibaldi qui a fait le discours. Est aussi intervenu le camarade Pippo.

 Le 3 juillet 1937 une grève est mentionnée.

Après huit jours de grève unie, les ouvriers de l'entreprise Monod ont repris le travail le mardi 22 de cette année après avoir obtenu entière satisfaction. Voici les causes qui ont provoqué ce mouvement. Mardi dernier, le pointeur de l'entreprise, un certain Gastin, dont l'attitude envers les ouvriers n'a rien de civilisé, a donné un coup de coude à un vieil ouvrier pour qu'il tombe sur le dos. Le reconnaissant, le sinistré administre une correction exemplaire au brutal et grossier Gastin. Les ouvriers indignés ont alors appelé à la grève, demandant à l'entrepreneur de retirer l'injurieux Gastin. Au début, M. Monod n'avait pas l'intention de céder, mais ensuite, face à la résistance et à la ténacité de ses employés, il a cédé et les ouvriers satisfaits ont repris le travail.

Uno sciopero vittorioso a Montauban

Montauhan, giugno

Dopo otto giorni di sciopero compatto, martedì 22 corrente gli operai dell'impresa Monod hanno ripreso il lavoro dopo aver ottenuto completa soddisfazione. Eccovi le cause che provocarono questo movimento. Martedì scorso il pointeur dell’impresa, certo Gastin, la cui attitudine verso gli operai non ha niente di civile, diede uno spintone ad un vecchio operaio in modo che questi cadde riverso. Rilevatosi, il colpito somministrò una esemplare correzione al brutale e villano Gastin. Gli operai indignati proclamarono poi lo sciopero chièdendo all'impresario l'allontanamento del manesco Gastin. Sul principio il signor Monod non intendeva cedere, ma poi, di fronte alla resistenza ed alla tenacia dimostrata dai suoi dipendenti, si piegò e gli operai sodisfatti ripresero il lavoro.

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