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Vie de La Brochure
17 janvier 2023

Olympe de Gouges en débat

1 olivier blanc

En août 2013 le journal Marianne publiait cet article: Olympe de Gouges : une femme contre la Terreur, par Myriam Perfetti. Elle rend compte du livre d'Olivier Blanc et va découvrir en réponse à sa présentation, une longue et dure critique Olympe de Gouges, histoire ou mystification ? de Florence Gauthier, historienne, Université Paris 7 – Diderot. Florence Gauthier défend les Montagnards et ses observations sont justes. Par exemple Olympe de Gouges n'a jamais été en faveur de l'abolition de l'esclavage mais pour son adoucissement. Or ce sont les Montagnards qui eux abolissent l'esclavage... mais ce ne fut pas durable. Je suis plutôt du côté de Forence Gauthier mais elle exagère un peu son propos comme la présence des femmes dans les assemblées communales. Sur l'impôt sur le revenu Olympe fut en effet pionnière mais cette revendication, même quand elle a été mise en oeuvre grâce à Jean Jaurès, était seulement réformiste. Et c'est sûr Olympe fut une réformiste. De plus Florence Gauthier ne juge Olympe que sur ses positions politiques et pas du tout sur ses rêves et déboires d'écrivaine. Bref l'échange est essentiel pour analyser la révolution, Olympe et les effets du féminisme. J-P Damaggio. 

Olympe_de_Gouges_en_débat

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Commentaires
L
Merci pour ces précisions indispensables.
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J
Il est très regrettable sur la forme que Florence Gauthier ait occulté les travaux d'Oliver Blanc très anciens qui débutèrent en 1981, cités par Myriam Perfetti tant dans la bibliographie que dans le corpus du texte. Raison non écrite de son emportement à son encontre dans l'OBS. Sur le fond il est pour le moins incongru d'affirmer qu'elle fut hostile au divorce : droit clamé en 1791 dans le postambule de sa fameuse déclaration des droits de la femme, comme en amont dans une pièce de théâtre de février 1790 "nécessité du divorce" et dans une motion ultérieure de la même année, adressée au duc d'Orléans .Cette dernière figure dans les recueils de Benoite Groult de 1986 et de 2013. Elle avait un esprit indépendant. En février 1794 quand l'esclavage fut aboli elle était morte et il est difficile et indécent de postdater ses positions affichées de son vivant. On ne l'exécuta pas pour son réformisme colonialiste exprimé en mars 1792. Elle n'était pas membre de la Société des Amis des Noirs, malgré un document tardif et posthume régulièrement mis en avant par Olivier Blanc. En tout cas dans une "lettre à un champion américain" en janvier 1790 quand elletetne de monter la s-pièce Zamor et MIrza. Elle affirme le contraire et assure ne connaître Lafayette que de réputation lui qui en fut membre fondateur. Du moins le clame-t-elle. le y a peut-être adhéré queque temps par la suite lorsqu'elle tenta sans succès de monter une secconde pièce contre l'eclavage "le marché des noirs". Mais elle ne s'en vanta pas lorsqu'elle évoque dans le postambule de la déclaration des droits de la femme la question des mulâtres. Elle se sentait en juin 1793 proche de Danton -d'après ses poropos dans lesquels elle condamne au nom du droit l'expulsion des girondins de la Convention sans prétendre adhérer à leur philosophie- Danton sera un des acteurs de la séance du 16 pluviôse an II.
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