8 Le bus à La Corogne

Nous logions sur la presqu’île en face de La Corogne et en arrivant nous avons constaté l’importance du trafic. La femme de ménage de l’hôtel nous a confirmé qu’à deux minutes à pied, il existe un arrêt d'un bus (sur la photo) qui passe toutes les vingt minutes et va au centre ville.

Nous décidons de le prendre et en effet c’est très pratique. Donc en arrivant au terminal dans la ville nous nous dirigeons vers l’office de tourisme qui n’est pas loin (face à l’immense bateau de croisière qui va rester jusqu’au soir : de notre chambre nous le verrons repartir).

Sur la photo ce n'est pas le terminal en ville mais la gare routière où le bus passe à chaque fois. Construite en 1975 elle va être remplacée par un nouveau bâtiment proche de la gare ferroviaire pour le bonheur de l'intermodilité.

A l'office de tourisme nous demandons le plan de la ville et le document sur les circuits de bus interurbains et urbains.

Ici comme ailleurs il n’est pas prévu qu’un touriste demande des infos sur les bus. Elle nous renvoie sur le site internet de l’entreprise. Cependant elle nous donne deux indications qui nous seront précieuses.

Bien sûr nous aurions pu prendre notre véhicule et nous garer dans un parking souterrain. Sauf que de toute façon en ville, l’usage des bus urbains s’impose vu l’étendue des lieux.

Comme toujours en descandat, on demande si le bus de retour se prend au même endroit, et nous nous contentons de la réponse positive sauf que c'est la direction qui importe aussi.

J'interroge celui qui s'arrête pour le retour s'il va à Perillo (lieu en principe de notre hôtel) et la réponse a été négative, mais le chauffeur précise : Santa Cristina ? Marie-France insiste et demande si c'est bon Santa Cristina.

On est monté et on a suivi sur le GPS le trajet du bus qui allait bien à la station que nous voulions, située juste devant le bar Che Guevara comme le montre la photo. Le maire d'Olleiros se bat pour que les bus urbains arrivent aussi à cette station Santa Cristina en permanence (ça n'arrive que l'été). Ils sont moins chers.

Par la suite j’ai demandé au chauffeur du bus à quelle heure passait le dernier bus et là, surprise, il me donne aussitôt le document papier sur les circuits de bus, un document qui aurait pu être à l’office de tourisme.

Prendre le bus c’est s’inscrire dans la vie locale.

Nous avons emprunté deux bus urbains, un pour aller au phare historique, et l’autre pour le quitter.

Avec le deuxième nous avons fait tout un tour de ville impossible en voiture. D’abord le bord de plage, des cités en hauteur, des places publiques un peu partout. Et comme il pleuvait un peu la place était bonne.

A aucun moment nous avons été à l’heure de pointe donc il était facile de s’asseoir. Pour un chauffeur c’est toujours reposant de se laisser conduire.

Les bus interurbains sont plutôt bleues et les bus urbains rouges.

Notre voiture est donc restée dans le parking de l’hôtel. Un seul souci : l’hôtel étant en contrebas, pour atteindre l’avenue, il fallait monter une forte pente équivalente à trois étages. J-P Damaggio