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Vie de La Brochure
19 janvier 2025

Chez Vautrin : Symphonie-Grabuge

Chez Vautrin : Symphonie-Grabuge

Avec Vautrin, je retrouve ce texte écrit je ne sais ni pourquoi ni comment avec des morceaux de sa symphonie que je vais devoir relire. On y trouve la collégiale d'Uzeste qui abrite le corps d'un pape et dont je reprends l'image. J-P D

Les semaines se succédaient, soleil ou nuages. Nous acceptons les nuages de pluie et la force du soleil. Il pleut sur leur tête ou bien il fait grand soleil

SOLEIL : j’épouse le soleil je perçois un bien faible soleil un soleil intérieur le soleil fait baler la lambada elle fixait le soleil l’astre solaire il attend le soleil un coupant soleil de juin le soleil au 1 plus haut de l’escabeau profiter du dernier soleil sous un beau soleil le soleil se couche la nique au soleil au premier soleil aussi gaie que le soleil marchent vers le soleil je renais du soleil le soleil est passé au-dessus du catalpa je suis un soleil les levers de soleil un coucher de soleil rouge un pan de soleil le soleil dardait un rai de soleil le soleil à perte de vue soleil sur les affiches le soleil la pluie se pointer au soleil le soleil a retiré son chapeau lumière rougeoyante d’un coucher de soleil clairon du soleil les femmes de quarante ans se jettent aux moustaches du soleil s’il vient à passer

prendre le soleil le soleil à contre-jour le soleil nous jetait dans un état d’indolence le soleil pâle camarade soleil un bain de soleil le soleil darde

NUAGES : un avion déchire les nuages une pelletée de nuages les nuages et les ombres il gaffait les nuages j’archange aux gros nuages les nuages festonne le tonnerre roule dans les nues

Yeux : les gens se sont quittés des yeux ses yeux, Victoire, ses yeux le fouet de la vie colère des yeux son regard ne me quitte pas le regard des miens pillant les regards le regard filtrant la lumière les yeux noirs des femmes son regard s’échappe à la rencontre de la lumière leurs yeux s’allument la lumière de ses yeux plonger son regard l’éclat de ses yeux il devine en un clin d’oeil ses yeux s’irisaient de certitude des yeux battus les yeux jouaient au bilboquet de la pitié dans le regard pas froid aux yeux les yeux sauvages les trous noirs où sont les yeux il la fixe avec les yeux qui brillent de la fièvre du désir de mordre une route droite où l’on n’a plus d’yeux se hausser les yeux incarne à mes yeux ouvre des yeux elle avait de bons yeux creux

brûler mes yeux ses yeux chassent vers le haut ses prunelles s’imprègnent d’une lueur dangeureuse ses yeux de topaze tourner ses yeux vers quelqu’un les poissons de ses yeux des yeux d'un bleu presque violent et ses yeux se gravaient interroger du regard les yeux se posent et le regard vacant nos regards étaient loin comme des vols d'oiseaux nous avions du crime dans les yeux elle avait d’immense yeux bleus les yeux brillent d’une iueur de fièvre j’ai rencontré ses yeux

tous les soleils jaunes qu’elle a dessinés dans le miroir de ses yeux m'ont été destinés fusiller du regard des yeux de porcelaine au fond de ses pupilles dilatées l’intensité de ses prunelles les yeux fouillant les yeux porcins les yeux rougis les yeux braqués les yeux grands ouverts un rayon de lumière dans ses pupilles l’acuité de son regard détacher ses yeux dans ses yeux une mer d’émeraude des héros aux yeux clairs lire au fond des yeux rouler ses yeux se mesurer du regard une lueur étrange dans le regard

Le roman se fossilise un peu trop ces temps-ci, je trouve.

J’ai toujours eu une envie folle de raconter comment l’homme renaît à l’espoir.

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