La pauvreté aux USA
Elle n’est pas un élément du débat public pourtant elle suscite l’attention des statisticiens qui ne savent trop comment la mesurer, car il faut la mesurer, pour désigner ceux qui ont droit aux aides publiques, à commencer par l’aide médicale.
Elle saute aux yeux du promeneur dans le Vieux Carré de La Nouvelle Orléans. Mais le plus souvent, partout dans le monde, la pauvreté se cache, surtout aux USA qui donnent tant de possibilités (il faut dire d’opportunités) de s’enrichir !
En cherchant le nombre d’habitants dans les datas officiels j’ai noté la référence au seuil de pauvreté.
Ce seuil est impressionnant quand on note que nationale-ment il tourne plutôt autour de 12% ce qui est déjà beaucoup.
J’ai repéré un article en français : États-Unis : la pauvreté au pays de la richesse par Sophie Mitra dans la revue Politique étrangère d’où j’extraie l’autre tableau joint. Il faut en effet pointer les diverses situations et pas de surprise si la pauvreté touche surtout les Noirs et encore plus les femmes noires et encore plus celles du sud (pour 2019).
J’avoue que le pourcentage de Noirs à Vicksburg m’a un peu surpris. Une autre étude (CMPPD c’est un peu l’INSEE) donne 64%.
Idem pour le seuil de pauvreté de Natchitoches : CMPPD indique un seuil de 24% et pour la Louisiane dans son ensemble un seuil de 19%. Avec 2% qui parle espagnol à la maison. Cette donnée est rare.
Pour New Iberia tout coïncide et je peux ajouter 5% de latinos.
Pour le vote Trump c’est la donnée générale pour La Louisiane. Sauf La Nouvelle Orléans (seule la commune), et le résultat de 15% donne une idée de la fracture sociale. JPD