Eugène Trutat savant et photographe

J’avais cru avoir rendu compte de ce livre magnifique mais je n’en trouve pas trace. Il arrive souvent qu’on confonde l’envie de faire quelque chose et sa réalisation. Il est à présent très cher : 100 euros !

Ils sont seize à avoir contribué à cet hommage en plusieurs chapitres :

-         L’homme de sciences, savant et photographe

-         -la galerie photographique

-         Entre art sciences et techniques

-         Images d’hier richesses d’aujourd’hui

-         L’enseignement photographique

-         Une biographie

-         Une bibliographie

Je vais m’en tenir aux dates majeures de sa biographie :

-Naissance dans l’Eure en 1840

-Etudes au collège des jésuites à Toulouse en 1852

-Etudes supérieures à la fac de médecine et au Musée d’histoire naturelle à Paris en 1856

-Retour à Toulouse en 1860

Il commence ses premiers clichés photographiques et notamment à Bruniquel en 1861

-Mariage avec Caroline Cambe en 1864. La biographie ne mentionne pas que cette dame est la fille du Châtelain de Cornusson ce qui explique sa passion pour Bruniquel, Saint-Antonin et les phosphatières de Caylus.

-Premier conservateur du Musée d’Histoire naturelle de Toulouse en 1865. Il a seulement 25 ans !

-De 1869 à 1872 il co-dirige avec Cartailhac la revue Matériaux pour l’histoire de l’homme.

-Il fonde la société photographique de Toulouse en 1875

-En 1879 premier ouvrage consacré à la photographie chez Gauthier-Villars. En charge de l’inventaire des monuments mégalithiques de France et d’Algérie

-En 1882 membre fondateur de la société de géographie de Toulouse

-En 1889 primé lors de l’exposition universelle pour ses études sur l’application de la photographie à l’histoire naturelle

1900 c’est le départ à la retraite et en 1910 le décès à Foix, il avairt 70 ans.

 Je me passionne pour cet homme car il est attentif à la vie de tout le monde. Le livre en rend compte mais malheureusement pour Saint-Antonin le projecteur est braqué  sur l’hôtel de ville  ce qui fausse le regard qui devient plutôt touristique. Voilà pourquoi à l’inverse, dans les photos que j’ai retenues sur ce thème j’ai évité le cliché classique. J-P Damaggio