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Vie de La Brochure
5 juillet 2021

Départementales 82 : le cas Jérôme Beq

jerome-beq

Il avait soutenu Astruc, il soutient Baylet.

En conséquence La Dépêche vole à son secours :

« Jérôme Beq et Patricia Ducasse, élus sur le canton de Tarn-Tescou-Quercy Vert, ont donc choisi de rejoindre la majorité constituée autour des forces de gauche. Jérôme Beq, qui était de l'ancienne majorité des Mobilisés, mais qui avait sa liberté de parole, a bien entendu été accusé de trahison par son ancien patron, Christian Astruc, qui en connaît un rayon sur la question. Jérôme Beq ne s'est pas prié pour répondre : «J'ai toujours été loyal même quand c'était difficile, a rappelé le maire de Labastide-Saint-Pierre. Nous avons rejoint une équipe pour travailler dans l'intérêt général du département. Nous ne sommes pas encartés et il faut en finir avec les guerres des personnes. Nous connaissons Michel Weill et nous avons toute confiance en lui »

 1 – « Christian Astruc, qui en connaît un rayon sur la question » mais Astruc n’a pas trahi Baylet vu qu’il a annoncé en 2015 avant même les élections qu’il serait candidat au poste de président ! Et Baylet le sait parfaitement lui qui six mois avant le raya de La Dépêche ! Par ailleurs je ne suis pas sûr du propos d’Astruc sur Beq.

2 – Oui, il avait sa liberté de parole comme tout conseiller départemental mais la question n’est pas là : a-t-il informé ses électeurs et électrices qu’il ferait ce choix ? Non car la question n’est pas de changer de camp mais avec quelles contreparties qui se négocient après l'élection ? Il n’était pas vice-président, il l’est devenu ! La course aux postes, il connaît.

3 – Autour du combat contre la LGV nous l’avons croisé deux fois. Avec Mme Nègre il fut le seul à organiser un grande réunion publique pour expliquer le projet, preuve de leur action démocratique. Plus tard nous avons organisé, en tant qu’opposant notre propre réunion dans sa commune. Il était présent, il est intervenu avec sa liberté de parole, et il était presque d’accord avec nous d’ailleurs. A Labastide St Pierre tout le monde sait que c’est une girouette. Cette commune fut longtemps un fief PRG avec la famille Arbeau. Puis en 2001 e médecin Parienté qui va devenir conseiller général en 2004, devient maire et il est PS, un PS que Baylet préfère à la PRG Mme Nègre. Mais en 2008 c’est Beq qui emport la mise. Le poste de maire de Labastide-St-Pierre est plus stratégique que jamais car il conduit au poste de grand chef de la base logistique de Montbartier. Beq sait s’entendre avec tout le monde.

4 – « la majorité constituée autour des forces de gauche » la Beq lui-même a dû bien rigoler. A Labastide il lui est arrivé de s’inscrire dans une majorité autour des forces de gauche dont il est devenu le chef. Alors dans six ans pourquoi ne deviendrait-il pas le président ?

La vie politique appartient de plus en plus à des chefs d’entreprises. J-P Damaggio

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Commentaires
L
oui, c'était du temps où on pouvait panacher...
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G
Beq est devenu maire du fait que dans la liste conduite par le maire conseiller général sortant, Parienté, où il figurait, plusieurs candidats, dont les cadres, n'ont pas été élus à cause du scrutin nominal en vigueur. La liste conduite par David Pelisser avait obtenu plusieurs sièges. A l'époque Beq était encarté à l'UMP..
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