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Vie de La Brochure
4 avril 2022

Marie José Bertaux au Salon du Livre de Montauban

Marie Joisé Bertaux

Assis au salon du livre de Montauban je me suis retrouvé à côté de Marie-José Bertaux. Pendant les poses nous avons bavardé surtout que disant aux personnes que j’avais été instit elle me rappela qu’elle fut marquée par un instit mais où ? A Mouillac me dit-elle. Surprise nous nous sommes retrouvés avec des amis communs. Et pour doubler la surprise j’étais en classe avec une de ses cousines, qui est passée la voir, instit comme moi… qui habite à deux pas de chez mes parents !

Nous avons échangé un livre et j'ai son recueil La vie est au moins double, dont je viens d’achever la lecture, un livre qui témoigne d’une plume fortement poétique qui n’est pas la mienne. Tout tient aux univers et à l’ambiance qu’elle réussit à créer, un univers fait de terres à moutons et une ambiance autour d’enfances. 

A un moment le lecteur comprend le sens du moulin en ruine sur la photo de couverture, un moulin qui m’a rappelé, dans le même secteur du Quercy, celui que nous avions visité avec le club d’occitan de Saint Antonin en 1983 à Saillagol. Je viens de vérifier il est toujours à l’honneur sur internet.

ancolie-bleu

Le sous-titre du livre indique récits et non nouvelles. Récits pour dire qu’il ne s’agit pas exactement de fictions mais de tranches de vie construites comme un œuvre, comme on répare un moulin. Elle est devenue prof de français d'où une prose qui porte attention à la moindre chose et qui se termine par l’ancolie. Ma mère aime tant les fleurs que j’aurais dû la connaître, mais non je découvre.

En cherchant sur Internet, tout le monde y laisse des traces, je retrouve une photo d’elle habitante loin du Quercy, à côté de Balma et rendant compte d’un de ses petits livres. Je reprends le texte de 2013 (le livre que j’ai entre les mains date de 2017) qui trace un portrait plus global que le mien avec la présentation d’une écriture minutieuse. Peut-être faudrait-il faire un sondage dans un salon du livre mais je soupçonne que tous les présents écrivent depuis qu’ils sont jeunes. Pour accepter d’éditer il faut que l’obsession soit forte. J-P Damaggio

 La Dépêche Publié le 15/06/2013

Marie-José Bertaux, écrivain monsois, vient de publier deux livres. Un recueil de poésies baptisé «Funambule» traduit le déchirement du poète dont les pensées contraires sont à la fois richesse et tourment. Au travers de ses vers, Marie-José Bertaux exploite les sentiments du quotidien qu’elle façonne à l’envi. Son second ouvrage, «Ennuyeux et facile», regroupe huit nouvelles qui traitent des «femmes qui accomplissent des gestes de ménage». Pour ses personnages, les actes ménagers sont prétextes à introspection, autocritique et retour sur soi. «Quand j’étais petite et qu’on me disait de dessiner ce que je voulais, je représentais toujours du linge en train de sécher sur un fil», répète la mère de Nanou dans «Plus blanc que blanc», exquise nouvelle ménagère. Laver, cuisiner, coudre, voire faire les soldes, sont autant d’actes qui prennent du relief dans le livre de Marie-José Bertaux. A se demander pourquoi les hommes ne s’y intéressent pas plus souvent.

Récompensée en 2005 du prix Prométhée de la Nouvelle et aujourd’hui retraitée, Marie-José Bertaux manie la plume depuis longtemps. «J’écrivais quand j’étais jeune, précise-t-elle. Puis, j’ai eu quatre enfants et, quand ils ont été grands, j’ai recommencé». Publiée à compte d’auteur, elle ne recherche qu’une chose : partager sa prose et ses rimes. «J’ai plusieurs manuscrits en attente. Notamment des recueils de nouvelles. Il me suffit de trouver un éditeur !», ajoute-t-elle.

«Funambule» et «Ennuyeux et facile» de Marie-José Bertaux sont disponibles sur les sites de vente en ligne et dans la boutique Mag Presse de l’avenue Parmentier à Balma.

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