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Vie de La Brochure
12 février 2023

Sandro Veronesi, Archibugi, Moretti

Favino-Moretti-690x362

Tout commence par un roman traduit en français, Le colibri de Sandro Veronesi qui est présenté ainsi :

« Marco Carrera est le «  colibri  ». Comme l’oiseau, il emploie toute son énergie à rester au même endroit, à tenir bon malgré les drames qui ponctuent son existence. Alors que s’ouvre le roman, toutes les certitudes de cet ophtalmologue renommé, père et heureux en ménage, vont être balayées par une étrange visite au sujet de son épouse, et les événements de l’été 1981 ne cesseront d’être ravivés à sa mémoire. 
Cadet d’une fratrie de trois, Marco vit une enfance heureuse à Florence. L’été, lui et sa famille s’établissent dans leur maison de Bolgheri, nichée au sein d’une pinède de la côte Toscane. Cette propriété, qui devait symboliser le bonheur familial, est pourtant le lieu où va se jouer le drame dont aucun membre de la famille Carrera ne se relèvera tout à fait. En cet été 1981, celui de ses vingt-deux ans, se cristallisent les craintes et les espoirs de Marco qui devra affronter la perte d’un être cher et connaîtra un amour si absolu qu’il ne le quittera plus.
Grâce à une architecture romanesque remarquable qui procède de coïncidences en découvertes, Veronesi livre un roman ample et puissant qui happe le lecteur dans un monde plus vrai que nature où la vie, toujours, triomphe.

 «Le colibri de Sandro Veronesi est un chef-d’œuvre bouleversant. D’une beauté absolue jusque dans les moindres détails.  » Corriere della SeraTraduit de l'italien par Dominique Vittoz

le colibri

 Puis ça devient un film qui devrait sortir en France au mois de mai et qui est présenté ainsi sur le journal Il fatto quotidiano 12 octobre 2022 :

« Un traité sentimental sur la résilience qui, jouant à cœur ouvert la carte de la bonté, réagit et l'emporte sur les adversités imprévisibles du destin, tracées tout au long de sa vie dans les éclats de la mémoire d'un homme. Lors de la sortie en 2019 de Il colibrì de Sandro Veronesi, qui remporta l'année suivante le prix Strega [équivalent du prix Goncourt], personne ne doutait qu'il s'agissait d'une œuvre sur le sens ineffable de la vie où pourtant chaque élément universel devenait magiquement personnel, comme si le texte avait été écrit pour chaque lecteur individuel. En décidant de l'adapter au cinéma, quelles que soient les excellentes intentions de Francesca Archibugi, le premier et principal défi à relever fut la complexité du texte littéraire, défini comme "aventureux" par la cinéaste elle-même.

Une naissance, dont de "gestation" ardue, pour laquelle la réalisatrice romaine a appelé à l'aide un autre prix Strega, Francesco Piccolo et Laura Paolucci pour le scénario. Ainsi, le roman est devenu le film qui a ouvert ce soir le 17e Festival du film de Rome – le premier sous la direction artistique de Paola Malanga – après sa première mondiale en septembre dernier au Festival du film de Toronto.

Proposée par Domenico Procacci, qui l'a produit avec son Fandango (avec Rai Cinema et les Français Les Films des Tournelles), Archibugi s'est dite "fière et effrayée" de porter ce roman sur grand écran "qui m'a tellement fait peur et électrocuté, mais » – a-t-elle ajouté – « je voulais que ce soit à moi à 100 % ». En réalité, la matière cinématographique est très fidèle à la source de départ, peut-être même trop, au détriment d'une plus grande distance souhaitable, porteuse d'idées cinématographiques plus courageuses. De son côté, Sandro Veronesi n'en a pas moins apprécié la capacité des scénaristes à « garder vivant ce courage de casser la ligne chronologique du récit, plus accepté par les lecteurs que par les spectateurs puisque les images demandent toujours un avant et un après. Et ils n'ont pas trahi le roman mais ils l'ont traduit ». Une traduction qui doit beaucoup à la rédaction habile d'Esmeralda Calabria.

Le corps, le visage et l'âme du protagoniste Marco Carrera est un Pierfrancesco Favino toujours étonnant, qui a senti ce personnage très proche de son propre esprit : « Il exprime un type de masculinité rarement dit qui ne tourne pas autour de l'obsession de la sexualité, un homme qui met toujours les autres avant lui, et qui vient d'un roman dans lequel, comme c'est rare, la bourgeoisie n'est pas jugée, ou plutôt l'auteur ne regarde pas le monde dont il vient. Quiconque verra ce film dans les salles - a ajouté Favino - se sentira un peu moins seul. Marco n'est pas un homme immobile, au contraire, et je me retrouve dedans. Quand la proposition de le jouer m'est venue, je n'y ai pas beaucoup réfléchi, je me suis dit « c'est cool » ».

L'acteur romain est accompagné d'un groupe de haut niveau, très bien choisi qui comprend entre autres Kasia Smutniak, Bérénice Bejo, Laura Morante et - last but not least - Nanni Moretti. Il a célébré sa joie de " être juste acteur, étant la sixième fois en 30 ans que Francesca me demandait de jouer, et je ne pouvais pas refuser, et j'ai été heureux aussi parce que le livre et les personnages sont beaux, donc juste être acteur ça a été pour moi agréable et relaxant». Il Colibrì sortira demain à plus de 400 exemplaires grâce à 01 Distribution."

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