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Vie de La Brochure
13 mars 2023

Un pigeonnier de Moissac

le pigeonnir de moissac

J'avais évoqué ce pigeonnier sur facebook suite à la découverte de cette photo ancienne sur Gallica. Un ami me signale l'article de ce jour sur La Dépêche qui l'évoque à la fin de l'article. JPD.

Publié le 13/03/2023 à 05:09

Moissac possède un grand nombre de sites classés ou inscrits au patrimoine, témoins d’une riche histoire.

Si au palmarès départemental des communes possédant des monuments classés ou inscrits sur la liste des monuments historiques Montauban arrive très largement en tête, Moissac n’a pas à rougir de la comparaison, avec également un incomparable patrimoine bâti qui constitue un témoignage bien visible de sa riche histoire. Être classé (intérêt reconnu à l’échelle nationale) ou simplement inscrit (reconnaissance plus restreinte, à l’échelle régionale) permet à un monument ou un bâtiment d’être administrativement protégé.

L’abbatiale et son cloître mondialement connus

Le ministère de la culture à travers sa base de données Mérimée a mis en ligne la Plateforme Ouverte du Patrimoine (POP) qui recense l’intégralité des sites reconnus. En croisant ces données avec celles des sites Monumentum (carte des monuments historiques français) et Wikipédia, on obtient une bonne douzaine de lieux, célèbres ou davantage discrets, à découvrir dans la cité uvale. Bien évidemment, l’ancienne abbaye, associée à l’abbatiale Saint-Pierre et son cloître, restent le "must" que le Monde entier vient visiter à la belle saison.

Mais pour autant, les autres inscriptions aux monuments historiques sont également dignes d’intérêt. On retrouve l’ancien collège des Doctrinaires qui aujourd’hui abrite le centre des finances publiques, fondé en 1659 par les doctrinaires toulousains sur proposition des consuls de Moissac, et sa chapelle qui devint l’église paroissiale du quartier Sainte-Catherine au XIXème siècle. Sauvée in extremis lors du traçage du chemin de fer, l’église Saint-Martin aux confins ouest de la ville, peut se targuer d’être une des plus anciennes de France, et d’avoir pour socle des thermes gallo-romains du IIIème siècle. La fontaine des 24 échelons, discrètement en léger contrebas de la côte Landerose au pied du coteau, est un beau témoignage du réseau complexe mis en place au Moyen-Âge par les moines clunisiens pour capter l’eau potable, et la diriger par un système d’aqueducs vers le bourg et l’abbaye.

 Pont Cacor, Uvarium...

L’hôtel de l’Ange et de la Marine, en amont du pont Napoléon, peut se targuer d’une belle façade de brique mais surtout d’avoir accueilli l’empereur Napoléon Ier pour la nuit du 29 juillet 1808, lors d’une visite qui scella la naissance du département. Cette époque dite contemporaine est également à l’honneur avec le pont-canal du Cacor, ouvrage monumental qui permet au canal latéral à la Garonne de franchir le Tarn depuis le milieu du XIXème siècle. Le premier tiers du XXème siècle s’achève à Moissac dans la désolation de la grande inondation de 1930, puis la résilience vers la modernité avec la reconstruction de la cité et la création de l’éphémère station uvale.

 L’Uvarium (et son esplanade) reste le plus beau symbole de cet entre-deux-guerres à rebondissements. Quant au patrimoine rural, il est représenté par la belle métairie de Castanet sur la rive gauche du Tarn en aval de Béline (propriété privée), et à quelques hectomètres vers l’ouest le magnifique pigeonnier octogonal de Milliole (XVIIème siècle), que l’on aperçoit au milieu des vergers.

 

 

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