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Vie de La Brochure
25 juin 2023

Douglas Kennedy à Toulouse

Laissons le passé pour revenir à l'actualité. dans le cadre du Marathon de Mots l'écrivain Douglas Kennedy est passé à Toulouse pour présenter son nouveau roman. Marie-France tenait à l'écouter suite à la lecture de plusieurs de ses livres. Pour mloi c'est un étrabnger même si unb émission a France culture m'avait apporté quelques éléments du roman en question.

.Dans le cadre d'un plan com très étudié (l'idée c'est d'en faire un livre pour l'été et non un livre pour la rentrée) je reprends la présentation de Libération :

"Pourquoi ça marche

«Et c’est ainsi que nous vivrons», le futur au noir de Douglas Kennedy

par Alexandra Schwartzbrod, publié le 17 juin 2023

 Deux semaines après sa parution, dopé par un plan communication soigneusement préparé, le nouveau roman de Douglas Kennedy semble bien parti pour devenir un best-seller de l’été. Il faut dire que l’auteur n’a pas lésiné sur les effets en ciblant les Etats-Unis, que la figure de Donald Trump ne cesse de hanter, et en troussant une intrigue située en 2045 avec une héroïne aux airs de Lara Croft. Et c’est ainsi que nous vivrons est un roman politique, futuriste et policier, donc plutôt intrigant. Comme si le précédent livre du romancier américain, Les hommes ont peur de la lumière (Belfond, 2022), une dénonciation en règle des ravages du puritanisme ambiant, avait été une simple mise en bouche.

"Pourquoi est-ce un roman politique ?

On est en 2045, une nouvelle guerre de Sécession a coupé les Etats-Unis en deux : dans l’Est et dans l’Ouest, une République, où la liberté de mœurs est totale mais la surveillance constante ; dans les Etats du centre, une Confédération où les valeurs chrétiennes font la loi. Une agente des services secrets de la République écope de la mission délicate d’infiltrer la Confédération pour éliminer une de ses plus redoutables agentes. Et celle-ci n’est autre que sa demi-sœur, dont elle apprend l’existence à cette occasion. Douglas Kennedy dresse un tableau apocalyptique de la société qui se prépare aux Etats-Unis si les fous furieux qui ont porté Trump à la Maison Blanche reviennent au pouvoir. «Aujourd’hui, les chercheurs en histoire contemporaine désignent toujours 2016 comme le moment où tout a basculé, où les divisions grandissantes au sein de la population américaine sont devenues irréparables», écrit Douglas Kennedy qui, depuis quelques années, documente assidûment, via des reportages à travers le pays, la montée de l’intégrisme religieux et de l’intolérance dans son pays.

Pourquoi est-ce un roman de science-fiction ?

On est réellement projeté dans un monde futuriste où «le Système» gère chaque seconde de votre vie grâce à la technologie. Peut-être est-ce lié à notre état actuel mais nous avons été particulièrement intéressés par la «box DeStress». «Il me suffit de presser ma montre contre le capteur relié au Système pour que s’ouvre la porte du compartiment. […] Une voix désincarnée, apaisante et paternelle, me demande […] de prendre place. […] Deux bandes de plastique rigide viennent m’enserrer les poignets. Une autre me bloque les tibias. Une quatrième s’étire en travers de mon buste.» Flippant mais le résultat semble appréciable.

Pourquoi est-ce un roman policier ?

L’héroïne est une espionne, sa cible aussi, et ça tire à tout-va. Il y a des infiltrations périlleuses en territoire ennemi, des trahisons et des règlements de compte. Et surtout du suspense, ressort essentiel à un bon polar. En revanche, la relation entre les deux sœurs, dont l’une découvre l’existence de l’autre au moment où on la lui désigne pour cible, idée géniale, manque de profondeur. A trop vouloir détailler la politique, la technologie futuriste et les fusillades, Douglas Kennedy a trop minoré la psychologie des personnages.

Et c’est ainsi que nous vivrons de Douglas Kennedy. Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Chloé Royer. Belfond, 336 pp., 22,90 € (e-book : 15,99 €)."

château de la baronnie

Le jour même où la Russie semblait se déchirer, écouter Douglas Kenney parler de son roman d'anticipation sur l'éclatement des USA , ce n'est pas réjouissant.

Ce roman me renvoie à celui de Boualem Sansal sauf que le fondamentalisme chrétien des USA y est remplacé par le fondamentalisme islamique.

 Douglas Kennedy est un Etasunien de langue, mais depuis longtemps sa vie est en Europe et particulièrement en France, ce qui lui permet de parler un français presque parfait et d'y publier la version française avant la version anglaise !

Son roman d'anticipation a cependant écarté deux questions : celle de la crise climatique et celle de la mutation avec l'Intelligence artificielle. Mais même sans ces deux mutations si dangeureuses il trace un portrait de l'an 2045 particulièrement noir. Les USA et donc le monde seraient pris entre la partie des USA conformiste et l'autre qui n'est pas mieux ! Sommes nous destinés à nous faire manger dans tous les cas ? Et le livre était-il destiné à perdre sa dimension papier à cause du smartphone ?

Douglas Kennery donne quelques éléments de sa vie : il écrit deux pages par jour, il aime le cinéma et la musique et le soir même, il était attendu à Paris pour un spectacle de jazz. Avant son passage à Toulouse il a fait étape dans le Tarn-et-Garonne à Lafrançaise en une chambre d'hôte grand standing, le château de la Baronnie d'où la photo qui accompagne cet article. J-P Damaggio .

 

 

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