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Vie de La Brochure
4 mars 2015

Une petit histoire à Saint Porquier

dessin LGV (1)

 

A la réunion de St Porquier j'avais prévu de finir par une petite histoire mais dans le feu de l'action j'ai oublié, alors la voici noir sur blanc.

L'infrastructure phénoménale connue par la commune fut la construction du canal au milieu du XIXe siècle. Petit à petit les habitants se l'approprièrent. Pour les paysans, les prises d’eau utiles à l’irrigation sont aussitôt nombreuses mais fortement contrôlées. L’abattoir de Montech devait payer 50 F par an pour avoir un litre à la seconde et, en 1909, pour mettre en mouvement la locomotive de la scierie provisoire : 1F pour les 10 premier m3 : 0,50 F pour les 10 m3 suivants ; 0,25 F pour les 10 suivant ; 0,10 F au-dessus de 30 m3.

A Saint Porquier les contraventions pleuvent contre ceux qui font pâturer les troupeaux sur les bords du canal. Il y a des ventes de lots d’arbres, de branchages, et des droits à enlèvement du gazon.

Plus original : la concession au droit de cueillette des fleurs de tilleul sur le canal.

Les pêcheurs s’acquittaient du droit de pêche mais constatant l’absence de poisson se révoltèrent.

Le plus beau pour la fin : le 23 mai 1908, le conseil municipal de Saint-Porquier demande un lavoir public et de pouvoir se servir de l’eau du canal à l’écluse d’Escatalens pour activer une usine électrique qui éclairera les habitants du village et les rues.

Petit à petit le canal a "irrigué" autour de lui.

La LGV totalement grillagée est un des symptômes d'un changement profond de société. Elle relie les métropoles sans rien laisser pour les intermédiaires si ce n'est des désagréments.

Le hasard ayant voulu qu'avec des présents à la réunion de St Porquier on ait discuté voici quelques jours d'un livre d'une paléontologue ayant écrit une fiction faisant vivre les humains jusqu'en l'an 2050, je sais à présent la cause physique de cette mort : les corps subitement eurent des artères dépourvus du moindre vaisseau sanguin (la crise dans les hôpitaux ne pouvant rien sauver). Par chance, le mal n'étant pas général d'autres humains renouvelèrent la vie sur terre (pas optimiste pour un sou, je me contente d'un peu de lucidité). J- P Damaggio

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