Débat à Montauban sur la LGV

Le document gare de Montauban :

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En prévision de la réunion publique de mardi prochain à Montauban nous étions 5 pour distribuer 500 tracts devant la gare. De 6 h du matin à 8 h 15. Moments de discussion, d'observation, d'information. Pour faire Montauban-Brive pas question de prendre le train mais utilisation d'un bus. Un ami fait régulièrement le trajet Montauban-Caussade et il a dû bagarrer pour obtenir un abonnement annuel qui n'existait pas sur ce tronçon pas assez fréquenté pour ça !

Quelques personnes veulent des explications car la pub de la mairie en faveur d'un TGV en 2 h 40 pour faire Montauban-Paris les interpelle. Précise d'abord que pour ça il faut une LGV mais la pub ne le dit pas ! Une personne s'exclame : "La LGV il la faut". "Pourquoi ?" "Parce que !"

Il existe quelques correspondances pour le bus de ville.

Surprenant le nombre de personnes qui font train+vélo. Et surprenant aussi le nombre de personnes de Toulouse venant travailler à Montauban.

Les temps de discussion sont brefs mais parfois plus long pour des passants. Le buffet de la gare a changé. C'est un self.

A deux nous en profitons pour faire le tour des permanences des candidats aux législatives de la première circonscription, pour leur remettre l'invitation à la réunion, le dossier sur la gare et une lettre pour qu'ils nous envoient leur position sur le sujet. Sur notre route, la première c'est Thierry Deville mais elle n'ouvre qu'à 10 h. Nous allons alors à celle du PCF que nous soupçonnons plus matinale. En effet, trois militants sont déjà à pied d'œuvre. Nous remettons nos documents sans discussion car chacun sait à quoi s'en tenir.

Nous revenons vers la Place de la Cathédrale mais impossible d'y repérer la permanence du candidat Macron, M. Mardegan !

Alors un peu plus loin, sur la rue de la Résistance, direction les permanences de la France insoumise et du PS. Mais là aussi porte close.

Comme j'ai du temps je vais rester seul pour vérifier si du côté de la droite ça ouvre bien à 10 h. Et en effet c'est ouvert mais la discussion ne sera pas plus longue qu'avec le PCF. J'insiste cependant pour m'insurger contre le 2 h 40 Montauban-Paris. "Un petit mensonge" me dit le responsable présent et il ajoute avec humour : "2 h 40 c'est le temps de roulage !". Mais oui, c'est bien connu le temps de trajet ne compte pas le temps perdu aux arrêts ! J'ai indiqué que sur la brochure ils vérifieraient notre façon de penser.

Puis 10 h 15 étant passé, je repasse à France insoumise. Un homme peu au fait de la question me prend les documents. Juste en face, au PS, ça sera encore plus rapide car le personnage qui tient la permanence allait sortir. Mais bon tous sont informés sauf le macronien. On se rattrapera. J-P Damaggio