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Vie de La Brochure
20 février 2018

Fermeture de classes, de voies ferrées, de bureaux de la Poste…

Le gouvernement actuel est le champion en déclarations fumeuses mais il arrive un moment où il faut décider. Et rien de tel que de suivre la questions des fermetures de classes en France et pour nous dans le département.

Le SNUipp 82 note :

"En effet, si le P/E de notre département (nombre d’enseignant-e-s pour 100 élèves) a nettement évolué ces dernières années, le E/C (nombre d’élèves par classe) stagne aux alentours de 24 élèves depuis près de 10 ans, d’autant que le public que nous scolarisons de nos jours connaît de plus grandes difficultés socioéconomiques. Alors on va nous expliquer qu’un seuil de 27 élèves par classe en élémentaire et 29 en maternelle c’est bien. Qu’après fermeture on peut « confortablement » enseigner avec 24, 25, 26 élèves y compris avec plusieurs niveaux et/ou en incluant des élèves en situation de handicap. Pourtant, il faut voir au-delà des chiffres, nous parlons de nos élèves, de vos enfants, des enfants de vos administrés. Ces seuils n’ont pas toujours été aussi élevés et il fut un temps pas si lointain où les enfants de moins de 3 ans étaient comptés dans les effectifs. Ne nous y trompons pas, les conditions d’apprentissage des élèves et de travail des enseignant-e-s se dégradent petit à petit. La baisse du nombre d’élèves du 1er degré aurait dû entraîner une amélioration de la qualité des conditions d’enseignement par un abaissement significatif des effectifs de chaque classe."

 D'un côté on constate que les remplaçants de zone limitée (ZIL) deviennent des remplaçants sur tout le département car avec la féminisation et le rajeunissement la question du remplacement devient de plus en plus cruciale (congés maternité, garde d'enfants malades…) et voilà pourquoi il faut augmenter le nombre d'enseignants pour 100 élèves. Or en effet le nombre d'élèves par classe reste lui stable.

Avec cette nouveauté : le dédoublement des CPs en zone dite défavorisée (fermeture_de_classes_2018 voir le document) promis par le gouvernement. Comment a été évaluée la politique en faveur des ZEP puis REP depuis des décennies (1984) ?

A titre personnel je considère d'une part qu'il y a eu des mesures diverses, parfois contradictoires sans jamais évaluer, et que déduire subitement que le dédoublement en CP (ce qui concerne 10 postes sur Montauban et Moissac, Castelsarrasin ne devant entrer en REP qu'en 2020 !) est la solution, relève du miracle.

Le choix du gouvernement est de mieux prendre à Paul (le rural) pour donner à Pierre (l'urbain) afin d'accroître la division. La bataille des agriculteurs en défense des zones défavorisées est du même ordre. Les transformations de bureau de la Poste en agence communale aussi. Les politiques imposées depuis des années visent à la métropolisation or cette même métropolisation produit des quartiers défavorisées et autres effets que l'Etat gère mal.

Ceux qui peuvent quitter la métropoles pour un coin de rural le font le plus rapidement possible avec souvent des malentendus qui aggravent les crises. Comment globalement imposer un changement de stratégie dans l'aménagement équilibré du territoire ? Une question que les opposants à la LGV se posent en permanence. JPD

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