Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Vie de La Brochure
27 avril 2018

En 68, pour une soupe péruvienne

 

couv la soupe péruvienne

Cette fois vous avez ce roman d’environ 350 pages en format A5. Autant dire un texte peu lisible sur écran ! Mais sur papier ça aurait été tout aussi difficile.

en_68_la_soupe_péruvienne_I

 

en_68_la_soupe_péruvienne_II

Il s’agit d’un cuisinier qui en mai 68 demande à une jeune immigré péruvien de revenir dans son pays pour y chercher une recette de soupe à partir de quelques éléments de référence. Il découvre l’aide de César et jusque là le roman était lisible. Mais César, peu confiant en ses capacités (le Pérou est grand), s’adjoint l’aide d’Alfredo et de Mario. Jusque là le roman était lisible sauf qu’il fallait alors bénéficier du talent d’Alexandre Dumas pour en arriver aux Trois Mousquetaires. Par malchance les trois jeunes vont embaucher l’appui de Manolo et du Cholo alors pensez, à cinq comment ne pas se perdre. D’autant qu’il fallait bien la présence de quelques femmes.

 La première des femmes est Emilie qui passa son enfance à Zéralda en Algérie, une enfance merveilleuse grâce à un jeune voisin adorable. Née en 1943, elle appartient à la génération heureuse de la Libération de l’Algérie, tandis que Frantz Métisse né en 1948, le garçon qu’elle a eu comme complice, a été inconsciemment marqué par les massacres colonialistes de Sétif le 8 mai 1945. Le 8 mai, date historique ! Ils en subiront les suites en 1962. Ces deux enfants de Pied-noir sont les narrateurs du roman comme si un seul ne suffisait pas ! D’autres femmes apporteront leur pierre, l’une rêvée, l’autre concrète et la troisième, l’embûche.

 L’Algérie, la France, le Pérou comment ne pas se perdre ? Il aurait fallu, pour l’auteur, savoir écrire des labyrinthes, et ce n’est pas donné à beaucoup de monde. Donc, en version numérique le lecteur peut s’offrir des plongées dans l’œuvre sans risquer l’égarement dans le labyrinthe. Par exemple, en tapant dans «la recherche» le nom du romancier péruvien Arguedas, la colonne vertébrale du roman, ou le mot asperge qui annonce l’avenir paysan d’une région du Pérou. Pour ne pas se perdre, il suffit aussi, avec la table des matières, de lire les monologues d'uns ou des autres, comme ceux d’Alfredo par exemple.

De mon côté, pour retrouver le possible (et ainsi quitter mai 68), je vais réécrire l’histoire avec seulement deux personnages, César et Emilie, avec le Chef cuisinier comme unique narrateur qui, pour débuter sa retraite, va écrire en une semaine, en mai 2018, ses souvenirs du récit de César. Du 2 au 9 octobre 1968, pour l'unité de temps, en restant à Lima, pour l'unité de lieu, il a eu la chance de réussir la mission dont il était chargé, pendant qu’Emilie ratait la sienne temporairement à cause des Yougoslaves. J-P Damaggio

Publicité
Publicité
Commentaires
Vie de La Brochure
Publicité
Archives
Newsletter
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 1 023 769
Publicité