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Vie de La Brochure
22 avril 2020

Le Venezuela face à la chute du prix du pétrole

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Les esprits simplistes (ou de mauvaise foi) vont dire que la chute du prix du pétrole est un mauvais coup contre le Venezuela or les USA sont frappés encore plus ! D’autant que tout a commencé le 8 mars avant les derniers événements causés par la pandémie. Que s’est-il passé le 8 mars ? L’Arabie saoudite et la Russie ont supprimé l’accord qui contrôlait leur production nationale, ce qui a débouché sur une guerre des prix et a plongé l’industrie énergétique mondiale dans l’une des plus grosses crises depuis des décennies. Or la Russie se présente souvent comme un allié du Venezuela contre les USA !

Depuis Trump, à la satisfaction de AMLO au Mexique, a imposé un retour en arrière masi le virus est arrivé plus fort !

Bref, comme aux USA, le pétrole du Venezuela est devenu trop peu rentable pour être extrait sauf que dans le pays latino le pétrole est le début et la fin de tout !

Paradoxe : sans moyens pour importer ou produire de l’essence, le Venezuela est presque paralysé. Les conducteurs font la queue pendant des heures dans les stations-service, même dans la ville la plus fournie, Caracas, pendant que des soldats casqués et avec des armes automatiques protègent le peu d’approvisionnement qui est en grande partie réservé aux fonctionnaires et aux travailleurs d’urgence. « Jamais nous n’avons été dans une situation aussi critique », commente Ivan Herrera, un paysan de l’État de Barinas, qui ne peut plus apporter son bétail au marché. «Nous sommes paralysés

Certains conducteurs furieux ont affronté les gardes de la station-service et ont bloqué les routes dans plusieurs villages ruraux. Les agriculteurs, n’ayant pas le combustible nécessaire pour s’occuper de leurs champs, ont laissé les cultures pourrir, alors que la moitié des Vénézuéliens a à peine de quoi manger. Du jour au lendemain, le Venezuela a vu ses prix passer des prix à la consommation parmi les plus bas du monde aux prix les plus élevés : 15 dollars le gallon (3.96 dollars le litre) sur le marché noir florissant, plus du double du salaire minimum du pays. 

Maduro semble pris dans une tenaille tenue par la Russie (et l’entreprise Rosnef) et les USA (qui joue la carte du narco trafic pour entamer une nouvelle déstablisation. Seul le coronavirus semble compréhensif. A suivre. J-P Damaggio

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