Le siège de Montauban vu du côté du roi

Ce texte provient de Gallica (j’ai pu me tromper en reprenant quelques mots à l’écriture ancienne et merci de me corriger).

Ce texte fait suite à un autre où le duc de Mayenne raconte l’attaque de Montauban en juillet 1621.

Je suis heureux de l’avoir trouvé pour compléter le travail sur la question.

Je suis heureux car il traite de manière exemplaire des faits toujours présents sans pour autant faire dans l’anachronisme :

1 ) Le discours d’un courtisan. Les rois n’existent plus en France mais les courtisans oui, si bien que le président de la république est souvent appelé monarque, sauf que le discours courtisan s’est démocratisé, il est partout ! Les vendeurs de pommade me font horreur !

2 ) Disqualifier l’adversaire. Il s’agit de voleurs, de criminels et aujourd’hui ont dit : «criminaliser les luttes sociales».

3 ) Faire de la cause l’effet ! Ce n’est pas parce que le roi intervient que les Montalbanais font des sorties, mais c’est parce que les Montalbanais font des sorties que le roi arrive ! Ce n’est pas parce que Rohan est dans la ville que le roi arrive mais c’est l’inverse ! Les chômeurs ne sont pas victimes du système ils sont le système !

4 ) La question religieuse est secondaire pour deux raisons : elle est prétendument réformé, et en fait c’est la question de la liberté qui est en jeu.

 Comme on l’a appris dans un document précédent, le duc de Mayenne rédacteur de ce mémoire est mort peu après, à 43 ans, au siège de Montauban, mort semble-t-il d’un excès de confiance ou d’une sous-estimation de l’adversaire. Il était né le 20 décembre 1578 à Dijon et mort le 20 septembre 1621 au siège de Montauban, il a appartenu à la cour d'Henri IV, puis de Louis XIII. J-P Damaggio

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