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Vie de La Brochure
25 octobre 2021

Les courts métrages à Castelsarrasin

la voie du milieu

Pour la soirée courts-métrages annuelle Jacques Canet avait composé un programme varié.

D’abord un film documentaire très pédagogique de Bernard Cantagrel, autour d’une association ArchéoGaronne qui a pris le fleuve sous ses diverses formes comme objet d’enquête. La nature, les hommes, l’histoire, la géographie et l’enquête sous l’eau pour repêcher des vestiges originaux du passé.

Le film suivant était aussi un documentaire mais totalement différent car l’émotion y était beaucoup plus forte. Bernard Seillé a obtenu la confiance d’un vieux berger qui croit que c’est sa dernière saison en montagne avec ses moutons. L’homme témoigne de façon poignante sur sa vie, sur le bilan de sa vie dont il sait qu’elle n’aura pas de suite. En mourant c’est aussi son activité qui va mourir et il ne comprend pas car s’il a eu une vie difficile il a eu aussi une belle vie. Je retiens l’image du chabrot cher à ma mère, chabrot dont on disait qu’il était un fortifiant.

Le court film de 9 minutes de Jean-Michel Ameil est une fiction mais qui renvoie à une actualité brûlante par une dernière image à la fois discrète t saisissante. Isabelle et Paul s’aime beaucoup, on comprend dès le début qu’ils ont été séparés mais pourquoi ? Elle est morte au Bataclan et lui regrette de ne pas l’avoir accompagné au concert !

Dans le cadre des courts métrages les spectateurs de Castelsarrasin on apprit l’existence de films minutes. Comment en une minuté raconter une histoire et cette fois sur fut une grande histoire, celle du temps qui passe. Chapeau à Emmanuel Dubois qu’on va retrouver tout de suite pour la deuxième partie avec La voie du milieu.

Cette deuxième partie fut un hommage à Jean-Louis Boutonnet un neveu de l’historien Jean Boutonnet.

Encore une histoire d’amour avec un final un peu téléphoné mais avec des prises de vue superbes à donner la chair de poule. Si tout commence par le classique mur d’escalade artificiel c’est ensuite le passage dans l’escalade véritable.

Tout s’est achevé par un film ancien de Jacques Canet toujours en hommage de Jean-Louis Boutonner La mémoire d’Alex.

Un film de l’an 2000 qui a permis de revoir des images d’Auvillar et en même temps une histoire émouvante avec Jacques Canet qui campe à merveille un amnésique. On a pu y entrevoir le maire d’Angeville de l’époque.

Il serait bien de revenir sur l’histoire de ce club cinéma Los Sarrazis dont Jean-Claude Boutonnet a été la cheville ouvrière. J-P Damaggio

Revoir la soirée précédente : ICI

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