Bavardages sur le rugby
Depuis mon livre sur Sitjar je mesure la prégnance du rugby dans le milieu ambiant.
Je vais à une expo et un ami de longue date m’étonne : « J’ai bien connu le SUA champion en 1962. Sitjar c’était un voyou ». Il reste à s’entendre sur le mot voyou.
Je passe chez des amis et j’interroge sur cette figure du rugby montalbanais, André Garrigue : « Il habitait à côté de chez nous. Il était maquignon et son fils aussi a été un bon joueur de rugby ». Il reste à s’entendre sur le mot maquignon.
Je passe à un salon du livre et je croise un ancien joueur du TOEC passé au Stade Toulousain où il est resté peu de temps rejoignant Bordeaux-Bègles. « Quand j’ai signé au Stade ils m’ont dit : «Tu veux quoi ? » et j’ai répondu une voiture. Ils m’ont dirigé vers le vendeur de voiture associé au club et j’ai pris une Honda. » Il reste à s’entendre sur le mot amateur.
Au cours de la signature à Agen je discute avec un ancien dirigeant du SUA et je lui demande : « Comment Pau peut être en Top 14 ? ». Il sourit et me répond : « Total ! ». J’avais oublié le gaz de Lacq. Il reste à s’entendre sur le mot sponsor.
Je téléphone à un ami dont je ne savais pas qu’il avait été joueur. Il a été demi - d’ouverture et je lui parle de coup de pied arrêté mais il me répond : « Le drop, j’aimais le drop » Il reste à s’entendre sur le mot drop.
Et à tel autre ancien joueur je demande : « Et le rugby d’aujourd’hui ? » « C’est un autre sport ! » Il reste à s’entendre sur le mot sport.
Enfin, je découvre un autre ami dont je n’imaginais pas les plaisirs qu’il prit gamin au vieux stade de Colombes. J-P Damaggio