Baléares, la traversée Alcudia-Ciutadella

En arrivant à l’hôtel d’Alcudia on indique à la propriétaire qu’ensuite on ira à Minorque. Elle nous demande si on a les billets ce qui n’est pas le cas car à lire les guides c’est une formalité. On décide alors de réserver le billets et là les péripéties vont se multiplier.

1 – Une seule compagnie dans un sens : Balearia

On  découvre que dans le sens Alcudia-Ciutadella il n’y a qu’une compagnie mais deux dans l’autre avec Corsica ferries. Il n’y a qu’une compagnie car les autorités politiques ont décidé d’autoriser  seulement les compagnies restant toute l’année donc la compagnie allemande a perdu l’accréditation. Une seule compagnie donc les prix ont augmenté de 50% sauf pour les résidents avec seulement deux horaires pour le jour que nous avons fixé. Total pour deux personnes l’aller-retour est de 400 euros même sans voiture ! Avec Corsica Ferries le retour serait seulement de 33 euros pour deux. Donc on réserve pour le retour mais pour l’aller... à suivre.

2 – On informe la propriétaire de l'hôtel que pour le retour on n’a pas réservé d’hôtel et elle nous trouve une place pour les trois nuits, mais impossible sur internet de réserver le voyage avec Balearia. Elle nous indique qu’au port il y a des bureaux de la Compagnie donc aussitôt on prend un taxi pour le port, mais là dans un immense bâtiment tout est vide : les bureaux ne sont ouverts qu’au moment du départ et de l’arrivée des bateaux sans que pour autant cet horaire soient affiché ! Le taxi est déjà reparti et on comprend qu’il est inutile d’en attendre un donc on marche un peu, on trouve une fête, on demande l’arrêt du bus à un gendarme et avec ses indications en marchant le long du Port d’Alcudia on arrive à l’arrêt du bus et retour à la ville.

3 – Le lendemain matin au petit déjeuner on nous demande où en est notre billet et on précise qu’on n’a rien alors la propriétaire très gentille nous propose de faire la réservation sur son ordinateur. Comme nous sommes retraités les deux billets sont donc à 160 euros en partant à 8 h, le départ à 4h du matin n’étant pas pour nous.

4 – Le lendemain avec la réservation on obtient les billets au bureau de Balearia et départ sans problème mais les péripéties se poursuivent à l’arrivée. Du Port de Ciutadella à la ville nous avons à nouveau besoin d’un taxi mais personne à l’horizon. Seulement une jeune dame qui attend et le numéro de téléphone des taxis. J’appelle, là je précise que nous sommes au port et qu’on y attend un taxi, et la jeune dame me dit de préciser le port de Balearia car il y a aussi le port des petits bateaux. En discutant elle nos précise qu’elle a réservé du bateau car elle sait que le temps d’attente est important. Enfin un taxi vient la chercher, on lui précise qu’on a téléphoné, il n’a pas l’air convaincu du résultat et en effet au bout d’un moment c’est lui qui est venu nous chercher ! On regarde sur la carte où est l’hôtel et donc il va nous laisser devant la mairie.

5 – Les péripéties ne sont pas finies car il y a la question du retour. Corsica ferries nous demande de confirmer la réservation, ce qui suppose quelques manipulations internet car ils donnent un code de vérification qui n’arrive pas. Mais bon on a la confirmation. Ils demandent ensuite d’obtenir le billet mais là impossible (vu le prix de 33 euros pour deux on est inquiet). Une fois de plus la dame de l’hôtel est très gentille : je lui transfère le mail et elle va vérifier si tout va bien. Elle réussit à confirmer la réservation, nous aurons le billet à l’embarquement et en plus elle nous réserve un taxi pour le départ du matin à 7 h 30. Au port pas l’ombre d’un bureau Corsica ferries et l’employé d’un petit magasin de ventes de produits nous précise de pas nous inquiéter, des membres de Corsica vont arriver avec le bateau.

6 – Et en effet, les formalités sont faites sans l’ombre d’un bureau et on découvre un bateau totalement différent du précédent. Corsica ferries fait en fait Toulon-Ciutadelle-Alcudia-Toulon. C’est un énorme bateau où les gens mangent car visiblement ils viennent de se lever. En effet si le voyage est de 33 euros c’est parce que nous avons demandé de voyager sur le pont, vu que ça dure seulement deux heures, et on compte sur le soleil. Voyage très agréable mais en arrivant à Alcudia les péripéties continuent. D’abord pour descendre du bateau difficile de comprendre les explications car en fait l’essentiel des voyageurs descendent chercher la voiture et ceux sans voiture où doivent-ils aller ? Un employé m’indique la direction : par là où nous sommes montés or si pour monter il y avait un escalator pour descendre l’escalier est raide. Mais bon nous voici à la sortie du port et pas l’ombre d’un taxi à l’horizon ! Une dame, employée sans doute du port, nous demande où on va et j’ai le tort de répondre au départ des bus d’Alcudia car les taxis n’accèdent pas à l’hôtel (rue piétonne). Elle indique alors que les taxis ne viennent pas jusque là et qu’il nous reste à marcher jusqu’à l’arrêt du bus, trajet que nous avons déjà fait mais sans valises. Mais il fait beau, nous voyageons avec peu de valises, donc nous refaisons la longue rue piétonne du port pour atteindre l’arrêt du bus. Là, surprise, un homme qui est là nous indique que cet arrêt est abandonné ce jour là (un papier affiché le confirme) et que nous devons marcher jusqu’à l’arrêt de remplacement. Nouvelle marche et quand on y arrive, en effet beaucoup de monde attend. Un bus arrive mais c’est celui qui va à l’aéroport vers lequel beaucoup de voyageurs se précipitent. Avec ce bus nous assisterons à une péripétie : des Italiens qui l’attendent découvrent qu’il ne peuvent pas le prendre à cause de leurs bagages trop grands.

Bref nous attendons et en effet un autre bus arrive et en quelques minutes nous en finissons avec les péripéties en arrivant au milieu du marché d’Alcudia. Nous revenons à l’hôtel, je vais acheter de quoi manger sur le marché et nous utilisons à nouveau la sympathique terrasse de l’hôtel pour le pique-nique. J-P Damaggio