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Vie de La Brochure
28 janvier 2023

Dimanche, trois députés en piste

Il n’est jamais bon de tirer des leçons générales d’une élection législative partielle d’autant qu’avec 70% d’abstentions…. J’ai retenu cet article d’Ouest France qui fait le point, pour une seule raison : sur un site ami de LFI je n’ai lu que les résultats favorables à ce parti (je vous laisse deviner la circonscription retenue). JPD

 En Charente, le match s’annonce serré (Horizons face à LFI)

Ce qu’il s’est passé en juin. Élu député en 2017 sous les couleurs de la majorité présidentielle, Thomas Mesnier s’était représenté pour un second mandat, cette fois sous la bannière du parti Horizons lancé par Édouard Philippe. Arrivé en tête du premier tour (30,45 %), il avait devancé le candidat LFI de la Nupes René Pilato (27,53 %). Celui-ci s’était qualifié au détriment de la candidate RN Anna Martinese (16,05 %) et malgré une candidature dissidente du socialiste Jean-François Dauré (12,50 %). Au second tour, Thomas Mesnier avait remporté l’élection avec… 24 voix d’avance. Cependant, 27 votes ayant été invalidés, le Conseil constitutionnel a annulé le scrutin.

 Le premier tour du mois de janvier. Si les deux finalistes du mois du juin, Thomas Mesnier et René Pilato, sont repartis en campagne, il y a eu du changement au Rassemblement national puisque Florent Benetreau a remplacé Anna Martinese. De son côté, Jean-François Dauré a choisi de ne pas se relancer dans la bataille. Résultat, Thomas Mesnier est encore arrivé en tête du premier tour (35,54 %) mais avec une très légère avance sur René Pilato (35,36 %).

 La campagne de l’entre-deux-tours. Comme au mois de juin, le second tour s’annonce très serré. Arrivé troisième (14,83 %), le candidat RN a appelé ses électeurs à voter blanc. Thomas Mesnier a pu compter sur la visite d’Édouard Philippe venu lui apporter son soutien. De son côté, René Pilato a reçu des messages de soutien d’Olivier Faure et de François Ruffin. Enfin, la secrétaire nationale d’EELV, Marine Tondelier, sera vendredi à Angoulême pour soutenir le candidat de la Nupes.

 Dans la Marne, le RN face au front républicain (RN contre Renaissance)

Ce qu’il s’est passé en juin. Dans cette circonscription, c’est la majorité présidentielle qui était arrivée divisée. Au printemps, La République en marche avait choisi d’investir Laure Miller plutôt que la députée sortante Aina Kuric, qui avait rejoint Horizons et qui a décidé de se lancer tout de même dans la bataille. Face à eux, la Nupes avait présenté la candidate LFI Lyndia Meguenine tandis que le RN pariait sur Anne-Sophie Frigout et que LR investissait Stéphane Lang. Légèrement devant au premier tour (22,46 %), Lyndia Meguenine avait finalement été battue par Anne-Sophie Frigout (54,82 %), profitant des divisions de la majorité présidentielle. Le Conseil constitutionnel a finalement annulé le scrutin à cause d’une mention illicite sur le bulletin d’une candidate.

 Le premier tour du mois de janvier. La leçon a été retenue du côté de Renaissance qui a, cette fois, présenté une seule candidate en la personne de Laure Miller. La Nupes choisit Victorien Pâté pour remplacer Lyndia Meguenine partie à Bordeaux et le RN réinvestit Anne-Sophie Frigout. C’est cette dernière qui est arrivée en tête au premier tour, progressant de 13 % par rapport à il y a six mois (34,80 %). Laure Miller arrive deuxième (30,03 %) et profite de l’effondrement de la Nupes (16,17 %).

 La campagne d’entre-deux-tours. Victorien Pâté appelle à utiliser le bulletin de Laure Miller pour faire barrage au RN qui « restera toujours un parti fondé par des anciens SS ». À l’inverse, le candidat Stéphane Lang (10,87 %) a décidé de ne donner aucune consigne de vote.

Dans le Pas-de-Calais, la Nupes en ballottage favorable (RN contre PS)

Ce qu’il s’est passé en juin. Dans un département où le Rassemblement national est très implanté, le parti d’extrême droite était représenté par Auguste Evrard alors que LREM avait choisi d’investir Benoît Potterie. À gauche, la Nupes avait choisi l’Insoumis Simon Roussel au profit du socialiste Bertrand Petit, ce dernier choisissant de maintenir sa candidature. Bien lui en a pris puisque Bertrand Petit s’est qualifié au second tour (22,54 %), juste devant le candidat de la majorité présidentielle (21,36 %) mais derrière celui du RN (27,46 %). Au second tour, le socialiste dissident s’était imposé avec 55,82 % des voix.

 Le premier tour du mois de janvier. Alors que Renaissance et le RN ont choisi de repartir respectivement avec Benoît Potterie et Auguste Evrad, la Nupes a changé son fusil d’épaule puisqu’elle a choisi d’investir le socialiste Bertrand Petit. Grâce à l’unité de son camp, Bertrand Petit est donc arrivé très largement en tête du premier tour (46,14 %). Dans le match pour la deuxième place, c’est Auguste Evrard (23,97 %) qui a devancé Benoît Potterie (21,17 %). Mais l’élection a finalement été annulée car le suppléant de Bertrand Petit était déjà suppléant sur une liste des sénatoriales de 2017.

 La campagne d’entre-deux-tours. Le candidat de la Nupes apparaît en position de force, d’autant que Benoît Potterie a annoncé qu’il voterait pour Bertrand Petit. Interpellé par Julien Bayou sur Twitter, le secrétaire général de Renaissance, Stéphane Séjourné, a aussi appelé à voter « sans aucune ambiguïté » pour le candidat de la Nupes face au RN.

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