Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Vie de La Brochure
23 mai 2023

9 La campagne électorale des municipales en Espagne

el ferrol

Le jour du lancement de la campagne officielle aussitôt les affiches se sont mises à fleurir. En particulier sur les poteaux d’éclairage où les afficheurs utilisent un système d’attache original. Mais aussi sur des panneaux avec tous les candidats. Les slogans sont classiques.

Ci-contre le cas de El Ferrol  où le rupturismo (la gauche de rupture) est cette fois fragmentée avec Ferrol En Común, dirigée par l'ex-maire Jorge Suárez (élu en 2015 pour IU et battu en 2019 par le PSOE) et Podemos dirigé par Aitor Cordeiro. Il faut savoir que cette gauche de rypoture avait fait un tabac en 2919.

A la télévision un thème est devenu majeur : la présence de 44 membres de l’ETA sur les listes du parti basque BILDU. La droite s’en servant pour dénigrer le PSOE et le PSOE se défendant en disant que de telles candidatures étaient indécentes mais légales. Oui mais alors la loi ne pourraient-t-elles pas les interdire ?

Les noms sont cités : Juan Carlos Arriaga Martinez qui en avril 1984 avait tué deux victimes et fut l’informateur de l’attentat contre Jesus Alcocer.

Augustin Munos Dias : à Villarreal il est 6ème sur la liste et éligible vu l’influence de Bildu. En novembre 1983, il a tué de cinq coups de fusils l’entrepreneur José A. Julian. Condamné à 29 ans de prison, il en a fait 18. Il est donc sorti en 2001. Il a payé sa « dette » donc il peut se présenter.

Ils sont sept à avoir commis des crimes et à se présenter.

Un autre thème est venu en force : la tactique électorale de Sanchez. Par exemple il vient de décider que le mardi les personnes de plus de 65 ans pourront aller au cinéma pour 2 euros, le reste sera pris en charge par l’Etat.

Il y a eu aussi la poignée de mains polémique entre Sanchez et Biden (la première rencontre au sommet depuis 2009). Depuis longtemps Sanchez espérait une rencontre avec le président des USA et l’obtenir en pleine campagne électorale est considéré par la droite comme une manœuvre.

Comme nous sommes dans des municipales nous avons pu constater en Galice, aux Asturies comme en Cantabrique l’existence de partis locaux. Je ne sais leur poids politique. Par exemple en Galice en plus du BNG nous avons noté dans un village une réunion du PG (Parti Galicien). Comme il existe le Parti asturien.

Le vocabulaire : dara un mitin peut devenir le verbe mitinear. Le terme anglais meeting s’est donc imposé aussi en Espagne mais à la mode espagnole.

« Pegar carteles » pour coller ou plus souvent poser des affiches.

Le maire c’est el alcade, un mot qui vient de l’arabe pour dire juge, et la mairie la alcadía. Mais c’est aussi plus souvent el ayuntamiento (pour l’édifice) qui vient de junto pour dire ensemble mais quand c’est la junte militaire c’est un ensemble réduit.

El jefe vient du français par le latin populaire : chef pour dire à la tête.

L’agenda vient aussi du français par le latin.

Le veto vient de vedar du latin vetare. Si en français on a le nom, je ne vois pas le verbe.

Los comicios, les élections. Vient aussi du latin.

J-P Damaggio

Le cas de quatre villes de Galice en 2019 : le violet CA et MAREA représente la gauche de rupture. Le BNG est le plus souvent allié avec le PSOE..

2019 2

2019 1

Publicité
Publicité
Commentaires
Vie de La Brochure
Publicité
Archives
Newsletter
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 1 024 123
Publicité