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Vie de La Brochure
10 mai 2015

Baylet, l'art de la contre attaque

saurel

En 1986 il est battu comme député en mars, et devient sénateur six mois après.

En 1993 il est battu comme député en mars, mais là il devra attendre 1995 pour devenir sénateur.

Chassé par la porte il revient par la fenêtre. Battu en avril 2015 au Conseil général comment les Régionales de Décembre peuvent-elles le remettre sur les rails ?

Pour l'art de la contre-attaque il faut avoir plusieurs cartes dans son jeu. Quand on perd à la base, il faut gagner au sommet. Quand on est coincé sur sa gauche il faut chercher des alliés au centre; Quand on perd en politique il faut gagner dans les médias. Ainsi vivent les Barons modernes (les anciens n'avaient besoin que d'une carte, celle de la naissance).

Donc tout le monde attend le remaniement qui sera couplé avec les échanges de services aux Régionales. Par exemple : tel Vert ministre s'il garantit que dans sa grande région les Verts seront au premier tour avec le PS. Pour Baylet Le Midi-Libre (et Libération où JMB a ses entrées financières) annonce :

" Jean-Michel Baylet est favorable à un tandem Sylvia Pinel-Philippe Saurel aux élections de la future région Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées en décembre 2015."

Qui est Philippe Saurel ? (sur la photo) Wikipédia nous indique : "Philippe Saurel se présente alors durant toute sa campagne aux municipales de Montpellier comme l'homme de « l'anti-système ». Il arrive en deuxième position au premier tour derrière le candidat officiel de l'union de la gauche Jean-Pierre Moure, maire de Cournonsec et président de l'Agglomération, choisi à la faveur de la primaire. Au second tour, il s'impose avec 37,54 % des suffrages, devant la liste de Jean-Pierre Moure, qui ne recueille que 27,40 % des voix. En le rejoignant à 48 heures du second tour, Hélène Mandroux inflige un camouflet à Jean-Pierre Moure, qu'elle avait pourtant soutenu au premier tour."

Pour le dire autrement, le chirurgien-dentiste Philippe Saurel se présente comme un héritier de Georges Frèche et ses liens avec JMB seront plus facilement évidents si j'ajoute que c'est un franc-maçon notoire de la GLF, si notoire qu'il est l'auteur d'une thèse sur l'histoire des frères à Montpellier au XVIIIème siècle. Comme son mentor il parle direct et Midi Libre rapporte ses propos : "Pour que je n'aille pas aux Régionales, ils sont capables (le PS, Ndlr) de me proposer la lune. Mais je ne cours pas après les ministères. Je veux juste que Montpellier soit traité équitablement avec Toulouse dans la réforme territoriale. Et je ferai usage de tous mes engagements pour arriver à ce résultat."

Pour corser l'affaire, même si JMB a eu en face de lui plusieurs défections, il va finir par racheter le Midi Libre à la mi-mai pour une poignée de millions (15 alors qu'en 2007 Sud-Ouest l'avait racheté au Monde 90 millions !). Mais avec à la clef plus d'une centaine de licenciements qui interviendraient sans doute après les Régionales !

Que vont faire les stratèges d'Hollande ? Pactiser ? C'est une partie à quitte ou double et les couloirs de la grande région doivent bruisser des tractations les plus folles. Jean-Paul Damaggio

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Commentaires
V
Petite cuisine électorale ou Projet en commun ?<br /> <br /> L'accord électoral conclu entre le Parti socialiste et le Parti radical de gauche en vue des régionales de décembre a fait de grosses concessions au parti de Jean-Michel Baylet en ce qui concerne la future région Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon. Outre l'augmentation discutable du nombre de postes dévolus au PRG en cas d'une hypothétique victoire de leur liste, il y a l'épineuse question de la direction de cette grande région.<br /> <br /> Le poste de présidente incomberait à la socialiste Carole Delga, ex-secrétaire d'État. Celui de vice-présidente est promis à Sylvia Pinel (PRG), ministre du Logement, poste dévolu à l'origine à Damien Alary, actuel président de Languedoc Roussillon. <br /> <br /> Après des tractations entre directions du PS et du PRG et Matignon et Élysée, le poste de "président délégué" en fait "numéro 1 bis" sera créé pour chacune des nouvelles régions.<br /> <br /> Évidemment, cet "accord dans l'accord" ne va pas sans provoquer quelques remous. Créer un tel poste est assez hallucinant car on estime à 114 millions d'euros le coût de ces indemnités sur la mandature pour les 13 régions ! Une bonne cuisine électorale, loin des préoccupations des citoyens, ne peut que profiter au FN … à moins que les regards se tournent vers le rassemblement le «Projet en commun» avec EELV, Front de Gauche et Régions et peuples solidaires. <br /> <br /> <br /> <br /> Dans le magazine édité par le Conseil départemental du Tarn et Garonne, on peut lire que le groupe des élus radicaux dénonce « l'augmentation de 23 % des indemnités des conseillers et le doublement de celle du président ».
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