Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Vie de La Brochure
13 septembre 2016

C.A.O. : les cas de Saint-Antonin

Rehoboth-aerien-all

La réussite du C.A.O. de Saint-Antonin a été cent fois mise en avant par les autorités à la réunion de Bruniquel. Or il y a des différences importantes qui ne peuvent en rien nuire à un succès à Bruniquel mais qu’il est plus juste de pointer.

-Une population moins importante (17 au lieu de 24) pour un bourg plus grand. Parler sans cesse d’une centaine de bénévoles à St-Antonin ça signifie mobiliser l’essentiel des habitants de Bruniquel !

- Un lieu à l’écart qui évite les problèmes de voisinage ; mais pourquoi craindre tout de suite des problèmes de voisinage ? C’est dans tous les cas une question à régler.

- Une commune ayant des services que les migrants pouvaient atteindre avec des vélos à leur disposition. A Bruniquel personne n’a parlé des moyens de locomotion à la disposition des migrants.

 Des points favorables existent pour Bruniquel.

-Il ne s’agit pas de dortoirs mais de maisons individuelles, chacun pouvant vivre moins sous la pression de la communauté.

-Vu que c’est le même personnel qui va gérer le Centre, l’expérience acquise devrait faciliter l’accueil.

 Il y a par contre des similitudes et parmi elles les peurs suscitées à Saint Antonin comme à Bruniquel, peur qu'il aurait été juste de mentionner pour ne pas opposer les réactions des deux communes. D'ailleurs je n'ai pas connaissance qu'à Saint Antonin le préfet ait fait la même démarche de réunion publique !

 Dans un article de La Dépêche publié le 14/12/2015 on apprend :

« Ces migrants auront donc jusqu'au mois de mars pour se poser, et mener à bien leur procédure de régularisation. Ils toucheront une allocation de 340 €/mois. «Que vont-ils faire ?», s'interrogent les Saint Antoninois. Les associations vont donc les accompagner dans leurs démarches, tenter de les intégrer à leurs activités, et bien sûr, leur apprendre le Français. La plupart de ces réfugiés assurent vouloir rester en France. Dans leur ancienne vie, ils ont été, affirment-ils, avocats, vétérinaires, manutentionnaire, comptables, ont travaillé dans le pétrole… »

 La question de l'allocation sera ensuite toujours évitée dans les informations or il faut assumer une politique. Deux reportages existent sur ce CAO de Sr Antonin et dans l'un la question est posée à un migrant qui indique ne recevoir aucune allocation.

J-P Damaggio

 P.S. Indiquons que le centre de Réhoboth, lieu évangéliste a donc été financé par l'Etat pour 250 euros par jour.

 Communiqué du préfet de Tarn-et-Garonne

Montauban, le 19 février 2016 Le préfet de Tarn-et-Garonne communique :

Accueil de migrants à Saint Antonin Noble Val : le préfet salue la mobilisation des acteurs locaux et associatifs Depuis le 12 décembre, le centre de vacances Réhoboth à Saint Antonin Noble Val accueille dix-sept migrants de Calais. Ils sont de nationalité soudanaise, afghane, pakistanaise, iranienne et irakienne. Cet accueil répond à la mise en œuvre par l’Etat d’un effort exceptionnel pour mettre à l’abri des migrants vivant dans des conditions indignes et dangereuses à Calais. La période de cette mise à l’abri humanitaire doit permettre de traiter leur demande d'asile ou d’envisager un retour-réinsertion dans leur pays d'origine. La gestion et le fonctionnement du centre d’accueil et d’orientation Sous l’égide de la direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP) et de la préfecture, qui coordonnent ensemble l’action de tous les intervenants, la gestion du centre de Réhoboth, devenu centre d’accueil et d’orientation temporaire pour les migrants, a été confiée à l’Union départementale des affaires familiales (UDAF). Cet opérateur, au professionnalisme reconnu, a mis à disposition un animateur en journée et un veilleur de nuit. Un accompagnement social de qualité Les dix-sept personnes accueillies ont toutes engagé une procédure de demande d’asile sur le territoire français ; elles sont aidées dans leurs démarches par les trois associations départementales assurant un accompagnement social, administratif et juridique spécialisé : ADOMA, AMAR et Moissac Solidarité. A ce jour, deux personnes ont obtenu le statut de réfugié. Les autres personnes sont encore en attente de la décision de l’Office Français de Protection des Réfugiés et des Apatrides (OFPRA).

Une forte implication des bénévoles

Une centaine de bénévoles complète l’action de l’UDAF et des associations spécialisées en organisant des cours de français et de nombreuses activités.

La sortie du dispositif

Les services de l’Etat et leurs partenaires associatifs travaillent actuellement à proposer des solutions d’hébergement après le 15 mars, date à laquelle l’association «les Amis de Réhoboth » reprendra possession des lieux.

Pierre Besnard, préfet de Tarn-et-Garonne, a tenu à se déplacer vendredi 19 février au centre de Réhoboth pour saluer l’implication des élus et des partenaires associatifs dans la bonne organisation de l’accueil et de l’accompagnement des migrants. Par ailleurs, il a rendu hommage à l’élan de solidarité qui s’est manifesté à cette occasion, comme en témoigne le nombre des bénévoles.

Publicité
Publicité
Commentaires
Vie de La Brochure
Publicité
Archives
Newsletter
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 1 023 816
Publicité