Catalogne : vers le dialogue
Dans tout conflit il y a deux solutions :
-laisser s'aggraver le conflit, chaque camp pensant qu'il sortira vainqueur de cette aggravation.
-dialoguer avant que le conflit ne prenne des dimensions catastrophiques pour les deux camps.
En Catalogne il n'y a pas deux camps radicalement opposés.
Du côté des indépendantistes Carles Puigdemont n'est devenu président de la Généralité qu'après un bras de fer avec la CUP (extrême-gauche catalaniste) qui refusait Artur Mas. Au dernier moment il a accepté de laisser sa place pour sauver les intérêts de son parti, un parti qui à ce jour refuse un déclaration d'indépendance unilatérale pour lundi.
Du côté opposé il y a division entre ceux qui voulaient le référendum et ceux qui ne le voulaient pas.
Des signes de dialogue venant de Catalogne reçoivent des refus féroces de Mariano Rajoy mais en même temps il a accepté de rencontrer Carlos Osoro archevêque de Madrid et un des négociateurs possibles.
Pablo Iglesias plaide pour Zapatero comme négociateur (je n'imaginais pas cette éventualité quand j'ai appris qu'il a été sollicité pour faire le médiateur au Venezuela) car il avait trouvé une solution quand il était au gouvernement, solution refusée ensuite par Rajoy.
Deux partis catalanistes seraient d'accord pour Zapatero come négociateur : ERC et le PDeCat… de Puigdemont. A suivre. J-P Damaggio