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Vie de La Brochure
28 septembre 2018

Paco Ibañez par Gilles de Staal

Ibanez

Le vendredi c’est ma journée nostalgie. Aujourd’hui je retrouve pour mille plaisirs cet article de Gille de Staal publié sur L’Humanité le 1er novembre 2002. Impossible de le découvrir sur internet, les archives de L’Humanité ne sont plus ce qu’elles étaient donc je l’ai recopié.

Pour Paco Ibañez bien sûr, pour ce journaliste étrange Gilles de Staal, pour José Augustín Goytisolo donc pour Vázquez Montalbán, pour tout ce qui aurait pu être et n’a jamais été, pour Barcelone, pour les consciences volées, pour en finir avec le vernis. Jean-Paul Damaggio

Cliquez ICI : Paco_Ibanez

P.S. Au document ci-dessus j’ai ajouté deux autres textes repris de L’Humanité mais disponibles sur internet.

1) PACO IBAÑEZ, HASTA LA POESIA SIEMPRE, Lundi, 10 Novembre, 2014 Marie-José Sirach

2 ) PACO IBANEZ « LA RAGE AU CŒUR ET AU CORPS » Lundi, 8 Août, 2011 Lina Sankari

3 ) ESPAGNE. NOUS AVONS ENTERRÉ FRANCO POUR DE BON PAR PACO IBANEZ, CHANTEUR, Samedi, 20 Mars, 2004

 

et je donne les premières lignes de l’article de Gilles de Staal :

"Paco Ibañez, l'Espagnol d'Aubervilliers, vous vous rappelez? Le garçon à la fois un peu frêle et trapu, à la mine renfrognée, qui chantait tout seul avec sa guitare, dont il disait qu'elle était « comme oun foussil». Il chantait la résistance antifranquiste, « la canción de protesta », comme on disait alors, que le public reprenait en chœur en montant sur la scène de l'Olympia, ou dans la Sorbonne réoccupée pour une nuit, ou à la Fête de l'Huma, dans cette espèce d'intimité collective et fiévreuse où l'on se sentait pur, comme à la veillée d'un grand soir... Incontournable, comme on dirait aujourd'hui, il l'était assurément dans ces années soixante, soixante-dix. Combien de profs d'espagnol à la fibre démocrate n'ont-ils pas enseigné Garcia Lorca ou Jorge Manrique à travers sa voix ? Georges Brassens ne lui avait-il pas « ouvert son répertoire » pour qu'il le chante, en espagnol ? Salvador Dali lui-même, pourtant réputé avare, ne lui offrit-il pas la jaquette de son premier album? L'Espagne alors était présente comme un grand rêve aux couleurs tragiques de république, dans lequel la voix de Paco Ibañez pouvait faire communier communistes, socialistes, gauchistes, anarchistes... « A galopar... jusqu'à les enterrer dans la mer! » c'était il y a cent ans dirait-on."

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