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Vie de La Brochure
13 septembre 2021

Montalban, le Quichotte, an 2000

sancho

Voici ce que j'avais écrit sur le feuilleton de Vazquez Montalban au sujet du Quichotte en conclusion d'un récit sur mon voyage en Italie en l'an 2000. J-P Damaggio

 "Vazquez Montalban vient de recevoir en Italie un prix important et, en conséquence, le retrouver sur le quotidien italien, La Repubblica (27 août 2000) ne m'étonne pas. Le texte que je lis est le sixième épisode d'un Don Quichotte revisité ou Sancho accepte de diriger une île mais comme il n'est pas un adepte des pots de vin, il va devoir abandonner et reprend la route avec son Chef à la Triste Figure pour partir vers Barcelone. Là, nouvelle surprise pour moi comme pour les deux héros : « à peine entrés dans les bois catalans ils sont capturés par une bande de voleurs d'autoroute connus sous le nom de Péruviens, même si, pour ne pas se faire reconnaître ils parlaient en catalan avec un accent archaïque. Le chef du groupe disait s'appeler Rocco Ginart mais Don Quichotte ne tarda pas à soupçonner la nationalité des ravisseurs et le vrai nom du chef, Julius Bryce Echenique qui s'est fait bandit sur les routes catalanes avec l'orgueil organique de se savoir descendant des pouvoirs financiers et politiques d'un Pérou en ruine.».

J'ai retrouvé le Pérou et l'incroyable Bryce Echenique qui s'est fait connaître comme écrivain grâce à Julius !

Au Pérou, j'ai découvert un peu partout l'Italie (Bryce ayant un amour particulier pour Perugia) et je me souviens surtout d'un passage à la bibliothèque de Cajamarca où je lisais les lettres d'Italie de Mariategui (qui a fini par se marier avec une Italienne). En Italie, je ne peux pas dire que j'ai trouvé le Pérou, mais voilà, au détour d'un journal, il est facile de vérifier que la frontière de mes voyages n'est pas celle des pays mais celle des liens qui circulent par-delà les frontières pour constituer cette famille complexe qui est celle de nos amitiés, de nos fraternités ou de nos attachements.

Voyager peut se faire pour mille raisons et j'admets qu'à chacun la sienne, et ce sera la bonne. Ce que, par contre, j'admets moins c'est le voyage... sans raison, le voyage téléguidé par un bouton qui vous échappe (ça existe ?)."

J’ai déjà évoqué la question.

http://viedelabrochure.canalblog.com/archives/2014/10/24/30828416.html

 

 

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