Marianne évoque Lydie Salvayre
Le dernier «roman» de Lydie Salvayre bénéficie d’une belle présentation sur Marianne. Il est dit à la fin :
« Fille de républicains espagnols, dont une mère anarchiste, l'auteure est nécessairement influencée par une histoire personnelle qui aura fait office de filtre, de grille de lecture, tout comme, on l'imagine, son passé de pédopsychiatre. »
Lydie Salvayre ne s’en cache pas :
« Don Quichotte, un coriace. Comme ma mère. Il n’est pas espagnol pour rien.»
Que Don Quichotte soit vêtu en anarchiste ne me gêne pas mais où est Sancho ?
Finalement il apparaît vers la fin (je vais y revenir dans un article) mais comme je l’avais noté, ce n’est pas évident au début, et les deux critiques de Marianne oublient totalement Sancho ? Je n’en suis pas étonné mais triste.
Quichotte-Sancho c’est un couple concret qui s’épaule : oublier une jambe c’est boiter avec l’autre !
J-P Damaggio