Vuitton au secours de Morozov

Entre mécènes de tous les temps,la Fondation Vuitton se devait de proposer une immense collection à la gloire de la collection Morozov. Parfois la fortune peut se serrer les coudes !

Je n’ai pas été convaincu par la structure architecturale de la Fondation Vuitton où l’enveloppe exprime trop la frime de notre époque mais par contre j’ai été surpris que les Morozov aient eu le bon sens de capter toute la peinture de leur époque. Ils étaient de riches entrepreneurs russes (1870-1921) et on devine que leurs achats considérables ont aidé bien des artistes français et russes. On ne sait pas que des tableaux de Picasso, Gauguin, Van Gogh qui se trouvent dans les Musées de Saint-Pétersbourg et Moscou y sont par les achats des frères Morozov qui de ce fait ont enrichi le pays après la nationalisation des collections en 1918-1919.

On n'imagine pas en entrant dans l’expo trouver autant de chefs d’œuvre français prêtés en cette occasion par la Russie donnant ainsi une nouvelle vie aux frères collectionneurs car dans les musées russes il n’est pas fait référence aux Morozov.

Je vais m’arrêter sur la partie russe de leur collection car les artistes de leurs pays ne furent pas oubliés par les mécènes sauf que leurs toiles sont rarement connues. En visitant Saint-Pétersbourg on a pu voir l’Hermitage (le Le louvre de la ville) mais en fait on a été surpris surtout par le Musée Russe avec des toiles qui marquent vos mémoires.

Dans le résumé que nous avions fait alors je lis encore : « comme partout les peintures ont eu du mal à s’émanciper des religions » et cette émancipation avait eu un nom : les peintres ambulants russes, un groupe d’artistes qui ont peint le peuple de manière fabuleuse.