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Vie de La Brochure
26 septembre 2022

Macron à Puycelsi

DSCN0024

(un peu sombre la photo)

Samedi nous étions avec Marie-France à Puycelsi et première observation : même fin septembre que de monde ! Un ami m'explique : Macron est passé par ce village !

Surprise ce fait m'avait échappé et je ne doute pas de l'effet. Le village est si extraordinaire que la médiatisation du passage du président a dû attirer l'oeil de millions de personnes qui ne le connaissaient pas.

Mais quand est-il passé ? Pendant la dernière campagne électorale !

Je reprends cet article de la Dépêche qui dit un pu ce qu'est ce village de Puycelsi.

Politique, Législatives dans le Tarn, Elections législatives 2022

Publié le 08/06/2022 à 19:17 , mis à jour à 19:36

Avec ses 500 âmes, la pittoresque bastide de Puycelsi est en effervescence à l'approche de la visite du Président de la République. Des tags sont même apparus dans la nuit. Rencontre avec ses habitants.

Des tags sont apparus dans la nuit. "Macron dégage", "Darmanin voleur", peut-on lire sur le bardage en bois du conservatoire d'espèces fruitières. «Ça, ce n'est pas des gens de chez nous. Certainement des zadistes », suppute un ancien. Localité paisible, à l'écart des grands axes routiers, Puycelsi vit paisiblement.

Il est 9 h, sur le parking à l'entrée du village. Tout est calme. Un chien, deux chats et déjà beaucoup de gendarmes en repérages. En s'enfonçant dans la ruelle principale, une porte s'ouvre. Jinny et Ross Jenkins, une Galloise et un Ecossais sont à Puycelsi depuis les années 2000. «Macron va visiter le plus beau village de France», assure Jinny, avec un chauvinisme assumé. Mais tout n'est pas rose pour autant, rappelle Ross, son mari. «En juillet, le médecin s'en va. C'est un problème le désert médical», affirme ce retraité de 74 ans, qui a des choses à dire au Président. Jenny l'interrompt : «On a aussi besoin de 500 000 € pour l'église Sainte Corneille».

Les charmes liés à l’isolement sont aussi source de contraintes pour les habitants dont un gros tiers sont des étrangers. Belges, Canadiens, Américains, Australiens, Anglais ont trouvé leur coin de paradis dans ce village médiéval, fortifié, bâti sur un énorme rocher dominant à pic la rivière de la Vère.

"On me demande de déplacer ma voiture"

Pas très loin, sur le devant d'une belle bâtisse, 3 hommes sont en grande discussion. Bernard, universitaire toulousain en retraite est catégorique : «Je déciderai de sortir ou pas en fonction de l’ambiance». Alors qu'un temps d'échange est prévu à 13h30 entre le président et les habitants, le retraité craint que le dispositif de sécurité ne permette à la population de participer pleinement à l'évènement. «On me demande de déplacer ma voiture», râle d'ailleurs un de ses voisins.

À ses côtés, Pierre Alexis, 54 ans, connaît Gérald Darmanin : «Je l'ai eu comme étudiant à Sciences Po à Lille». Est-ce que ce sera suffisant pour être reçu par le Président ? Il l’espère : «La ruralité souffre beaucoup. J'ai téléphoné à 25 cabinets pour un rendez chez le dentiste. Il faut que je patiente jusqu'en novembre».

Derrière son comptoir Diana l'épicière ne chôme pas : «Nous avons ouvert il y a un an. Avec mon mari on reçoit les clients 7jours/7. Il est difficile d'en vivre malgré une très bonne fréquentation». L'épicerie fait également office de bureau de Poste et de boulangerie. «C'est une aubaine. Ça évite de faire 50 kilomètres pour se ravitailler. Au prix de l'essence», souligne Olga. La retraitée confie: «Je touche 545 € par mois. J'étais femme de ménage, mais mes employeurs me payaient au noir».

Si l'inflation est l'inquiétude majeure d'Olga, Mathilde Candille, 27 ans, jeune apicultrice se préoccupe surtout d'environnement: «L’interdiction promise du glyphosate n’a pas eu lieu. Macron considère que le bio, c’est pour faire beau».

Un qui se frotte les mains de cette visite, c'est Grégory Rama, patron de l'Ancienne Auberge : «ça va nous faire connaître !». Après réflexion, il ajoute : «Ce serait bien s'il avait plus de gendarmes. En cas de besoin, ils peuvent patrouiller à Rabastens, à 40 kilomètres d'ici».

Emmanuel Macron doit annoncer le retour d'une brigade mobile de gendarmerie, basée à Puycelsi. Le commerçant trouvera sans doute des réponses dans les annonces à venir, puisque le thème de la sécurité en zone rurale est au cœur du voyage présidentiel. À Puycelsi Emmanuel Macron doit annoncer la création de 3 nouvelles brigades mobiles de gendarmerie dans le Tarn. Une sera basée à Puycelsi.

 

 

 

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