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Vie de La Brochure
15 février 2023

Plus communard que Thomas Portes, impossible

Comment peut-on dénoncer un député qui se veut un champion de la lutte contre la réforme des retraites à laquelle bien sûr je suis totalement opposée moi aussi ? Quand j'ai publié mon article précédent sur le sujet je ne savais pas que le soir même Thomas Portes serait la vedette de C Politique. J'ai bien sûr refusé d'écouter ses élucubrations mais grâce à deux lecteurs du blog je peux lui rendre hommage grâce à un texte qu'il a publié où il s'habille en Communard ! Qui se souvient encore de Nuit debout ? Par ce texte T.P. refait entrer dans l'histoire cette révolte.. par la grande Porte ! J'ai lu deux fois ce récit qui le désignait déjà comme futur député. 

"Nuit Debout ; où comment réinventer la politique .

  • 7 avr. 2016 Thomas Portes sur son blog

C’est le cœur léger et la plume tremblante d’émotion que je couche ces quelques mots sur le papier Un sentiment fort m’anime, celui d’avoir participé à un moment historique. Un de ces moments qui des années, après vous donnent encore des frissons et vous font briller les yeux.  Un de ces rares moments où vous pouvez simplement dire « j’y étais ». Un de ces moments qui restent gravés dans les mémoires.

Après une manifestation réussie, oui réussie, car ce n’est pas tant le nombre de manifestants qu’il faut prendre en compte mais bien la teneur des messages exprimés, je décidais de me rendre le soir venu place de la République pour constater et voir de mes propres yeux à quoi ressemblait ce « phénomène Nuit Debout ». Prendre le pouls en quelque sorte. A peine ai-je gravi les quelques marches qui séparent la sortie de la station de métro de la place de la République que je ressens le besoin de reprendre mon souffle. Une sensation de vertige m’envahit. Est ce du à l’immensité de la foule ? A la magie du moment ? A l’espoir de voir se concrétiser un immense mouvement populaire de convergence des luttes ? Sans doute un peu des  trois à la fois. Pendant un court instant, je décide de me poser à l’écart, d’observer, d’écouter, de sentir … Dès le premier regard, le premier échange, j’en ai la certitude. Il se passe quelque chose dans ce pays. Quelque chose à même de faire vaciller les plus grandes certitudes politiques et sociales. Le caractère spontané et populaire de ces occupations de places ne rend que plus beau ce formidable acte militant. En l’espace de quelques jours, ce lieu synonyme de commémoration et de douleur, voire de répression, s’est transformé en cœur battant de la démocratie populaire et citoyenne. L’Europe a depuis quelques jours les yeux rivés sur nous. Il flottait hier sur la place de la république comme un air de Commune de ParisCar s’il y a bien une idée qui transpire de ces « Nuit Debout », c’est celle de vouloir se réapproprier les grandes questions stratégiques dont le peuple est trop souvent écarté. Logement, éducation, culture, international, santé… Les sujets de discussion des multiples assemblées générales dépassent largement le cadre du projet de loi travail. Réinventer la politique et proposer un autre modèle de société, voilà ce dont il est en réalité question. Nul ne sait sur quoi débouchera ce mouvement citoyen. Une seule chose est sûre : il participe à l’émergence d’un rêve collectif. Il fait naître chez chacun d’entre nous un formidable espoir.  Celui de voir un peuple conscientisé, uni et déterminé reprendre son destin en main. Avec « Nuit Debout », le peuple a décidé de redresser la tête. De se tenir debout face au pouvoir de l’argent et de la finance. Debout il reprend aujourd’hui ses affaires en main. Ne plus subir mais proposer, décider de façon collective. Voilà le message qui émerge aujourd’hui de « Nuit Debout ». Les vers d'Aimé Césaire qui résonnaient hier place de la République, jusque tard dans la nuit, en sont l’écho. Un écho puissant. Oui aujourd’hui, au moment où j’écris ces quelques lignes, je me sens un peu dans la peau d’un communard. Résistant, mais aussi créateur. Créateur d’imaginaire."

Et puis il y a ce tweet (je ne vais jamais sur Tweeter) sauf que ce n'est pas devant une commission interne à LFI qu'il faut analyser ses comportements, mais devant une instance judiciaire sur plainte des victimes. Et le poids d'un anonyme ne pèse rien. Le cas Quatennens est venu sur la table non par la commission LFI mais par un article du Canard suite à une plainte. Or maintenant avec son aura médiatique il devient intouchable ! A suivre. J-P Damaggio .

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