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Vie de La Brochure
9 mai 2016

Des Tarn-et-Garonnais et l’Italie

 

sara beatriz guardia

L’érudit Mary-Lafon né à Lafrançaise en 1810 avait comme héros italien, Giuseppe Mazzini, né le 22 juin 1805 à Gênes et mort le 10 mars 1872 à Pise, qu’il a souvent croisé, et à qui il aurait aimé consacrer un livre.

L’érudit Charles de Mazade, né à Castelsarrasin en 1820 avait comme héros italien, un homme d’Etat, le comte de Cavour né à Turin le 10 août 1810 et mort à Turin le 6 juin 1861, à qui il a consacré un beau livre car Cavour le Piémontais avait compris que la question n’était plus d’agrandir le Piémont, mais de le diminuer… si l’Italie pouvait enfin y gagner son droit à l’’existence. Et tant pis si à Turin, des mécontents occupaient la rue.

L’érudit Camille Delthil, né à Moissac en 1834 avait comme héros italien, un homme beaucoup plus connu que les deux précédents, encore aujourd’hui, Joseph Marie Garibaldi né le 4 juillet 1807 à Nice (Empire français) et mort à Caprera (royaume d’Italie) le 2 juin 1882. Sa chambre de gamin était ornée d’un portrait du célèbre barbu, et jusqu’à la fin de sa vie Delthil n’a cessé de le célébrer.

Dans les trois cas, il s’agissait de créer un pays, par des moyens différents, un pays ramenant les Etats du Pape à la taille… du Vatican.

 Nous n’étions pas au temps de la mondialisation, des réseaux asociaux, des chaines sans infos en continue, mais chacun pouvait avoir son héros italien et pas seulement italien.

Quels héros ou quelle héroïne nous restent aujourd’hui ? Le scepticisme l’aurait emporté sur l’optimisme ?

Pour ma part il me reste des héroïnes, présentes dans mon livre sur 101 femmes du monde. Aujourd’hui je retiens le nom de Sara Beatriz Guardia. J-P Damaggio (elle est en photo)

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