La salicaire à Saint Nicolas

Depuis longtemps, deux fois par an, la ville de Saint Nicolas reçoit une fête aux plantes, la Salicaire. Une fois au printemps, une fois à l’automne. Cette année nous avons croisé moins d’exposants que d’habitude, peut-être le déplacement de date du Concours agricole de Montauban a joué.

Une occasion pour découvrir, discuter, échanger. Le marchand d’iris de l’Iriseraie de Papon (La Plume dans le 47) ne plaignait pas sa salive pour

expliquer la vie de l’iris. Mais je retiens surtout la vendeuse de bouquets de fleurs séchées car il me rappelle les efforts de ma mère en la matière. Mon père vendait les légumes mais n’était pas enthousiaste pour vendre des bouquets de fleurs. Et ma mère, je suppose qu’elle avait dû voir quelque part de tels bouquets, aimait d’abord cultiver les divers éléments, les faire sécher puis les tiger et les mettre en bouquets, tenait à rendre ce service car pour elle c’était un service à la beauté. Et finalement la vente de bouquets allait son train car isl étaient bien les seuls sur le marché, tout le monde ayant plutôt le souci de l’alimentation.

J’ai retenu aussi la diversité des figuiers. La Salicaire rassemble souvent des producteurs originaux comme ceux qui proposent des hibiscus rustiques, mais le producteur de plan de figuiers n’est pas moins spécial. Pourquoi autant de variétés ? Des figues aux diverses fonctions ?

Il serait beau de réaliser un jardin toujours plus magnifique mais il y faut du temps. Cette semaine je me suis occupé des glaïeuls. J-P Damaggio