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Vie de La Brochure
21 octobre 2016

Autres dossiers au Conseil départemental

Je suis d'accord avec le journaliste de La Dépêche pour retenir la LGV et la SEMATEG comme deux autres dossiers importants de la dernière séance du Conseil départemental mais comme pour les subventions il a braqué le projecteur sur un élément et non sur l'ensemble.

Pour la LGV, je me suis exprimé par ailleurs. Je suis d'accord avec Mme Nègre quand elle mentionne la faible participation d'ASF, faible participation qui a été équivalente à celle négociée par J-M Baylet pour créer deux zones de covoiturage aux péages de Castelsarrasin et Valence d'Agen où ASF encaisse la part payante des zones en question. Il serait temps que le gouvernement en finisse avec la privatisation des autoroutes vache à lait bien connue de Vinci et ses amis.

Pour la SEMATEG si la décision "n'a pas soulevé des grandes indignations" comment braquer le projecteur sur un des seuls éléments d'une dette liée à une affaire de 1991 quand Yvon Collin était maire de Caussade ? Pourquoi ne pas évoquer plutôt l'intervention plus globale, plus précise et plus argumentée de Brigitte Barèges même si je ne sjuis pas d'accord avec son propos ? Et comment ne pas noter le miracle réussi par Gérard Hébrard en trouvant une alternative par la création d'Ingénierie 82 ? En finir avec cet héritage défectueux, sans trop de casse pour les 10 salariés, n'était pas simple.

Et pour conclure j'ajoute le cas de Grand Sud Logistique auquel je vais consacrer un article pour noter un des effets de la loi NOTRe du 7 août 2015. Les lois changent à une telle vitesse que je me demande parfois comment les élus peuvent s'y retrouver ! J-P Damaggio

 

 Article de La Dépêche

"La lourde séance publique du conseil départemental de mercredi (lire notre édition d'hier et du jour en page 22) a permis d'aborder un certain nombre de dossiers clés, véritable serpent de mer de l'actualité du département.

La Ligne à Grande vitesse (LGV) en premier lieu. Après bien des tergiversations, le président Astruc a concédé de participer, à hauteur de 50 000 € au financement de l'étude sur la construction d'un nouvel échangeur autoroutier à Montech , réclamée par le comité gare le 17 juin. L'idée est de désengorger le péage de Bressols et de mieux préparer l'arrivée de la LGV dans la future gare de Bressols . L'ensemble des élus tous rangs confondus, s'est prononcé en faveur de cette décision. Marie-Claude Nègre, pour les radicaux, rappelé que sur d'autres territoires», les ASF finançaient ce genre d'étude à «hauteur de 50% et non à 25% comme ici», tout en notant que les débats sur la future ligne LGV devront aussi prendre en compte «le gros engorgement est-ouest». Christian Astruc plaidé pour qu'ASF «finance une étude globale sur les flux» et Brigitte Barèges n'a pas oublié qu'elle était maire de Montauban, revenant à l'assaut sur «le financement du boulevard urbain ouest qui activera le désenclavement vers la Lomagne pour arriver plus vite à l'A62 et à la gare LGV».

 L'autre gros dossier avait trait à l'avenir de la SEMATEG. La société d'économie mixte d'aménagement de Tarn-et-Garonne, spécialisée dans les conseils et les études pour les projets, des petites communes notamment, connaît de graves difficultés et accuse un passif de 750 000€. Le conseil départemental a donc décidé de reprendre en régie les activités de la SEM (110 opérations en cours) et les 10 salariés, sous le nom de «Ingénierie 82». Une décision qui n'a pas soulevé de grandes indignations. Mais qui a permis aux radicaux de mettre le doigt sur une somme de 251 440 € que la commune de Caussade n'a jamais réclamée : «Un protocole transactionnel a été signé, en 1991, entre la commune de Caussade et la Semateg au sujet de la zone industrielle de Meaux, a rappelé Jean-Luc Deprince. L'argent n'a jamais été réclamé par la Caussade. C'est curieux». Des affirmations confirmées par les services du conseil départemental. Le président de la SEMATEG n'est autre que Gérard Hébrard, aujourd'hui maire de Caussade. S'il n'a pas assisté aux débats au conseil départemental, pendant lesquels de nombreux élus se sont étonnés que les élus de Caussade n'aient jamais réclamé les 251 440 euros à la Semateg, l'élu caussadais a tenu à faire une mise au point étonnante : «On a voulu faire penser à un conflit d'intérêt entre le président de la Semateg et le maire de Caussade que je suis. Mais les comptes sont tenus au centime près. Les fonds de la zone de Meaux étaient bloqués sur un compte dont je me suis servi pour le fonctionnement de la Semateg».

Voilà comment pendant des années, Caussade a dû s'asseoir sur une belle somme, qui lui aurait sans doute été utile...Laurent Benayoun"

 

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