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Vie de La Brochure
25 février 2021

Départementales dans l’Aude

Pourquoi les départementales donnent lieu aux plus surprenantes nébuleuses ? Car contrairement aux municipales, les candidats ne sont pas ceux d’une liste dont le chef est connu d’avance ! En 2015 le Tarn-et-Garonne a montré la voie. Quel électeur pouvait imaginer que le futur président serait M. Astruc ? Il a été élu d’abord contre le PRG puis contre le PRG et la partie LR de Mme Barèges… mais avec l’appui de plusieurs élus LR ! Cette fois le TetG a une longueur d’avance car nous aurons plus clairement les candidats d la majorité. Avec le macronisme la bataille s’annonce «dure» entre le centre gauche et le centre droit dans de nombreux départements. Voici pour le moment la situation dans l’Aude. De plus c’est avec des binômes qui peuvent favoriser des unions. Et cet article renvoie à avril pour les candidats PS et donc les autres ! J-P Damaggio

La Dépêche 25 février

Rarement un scrutin départemental n’aura été aussi flou. Tout d’abord, en raison de la date de l’élection à proprement parler. À ce jour, celle-ci est fixée au 13 juin après un premier report lié à l’épidémie de coronavirus. Mais rien n’est figé : il faudra attendre les premiers jours du mois d’avril pour connaître l’avis du conseil scientifique, qui se prononcera sur l’étendue des risques sanitaires liés à l’organisation du scrutin. Une situation qui conditionne, de fait, l’organisation des partis politiques. À commencer par celle du Parti socialiste, à la tête du conseil départemental de l’Aude.

La désignation des candidats devait avoir lieu en décembre

Si les militants devaient désigner leurs candidats le 5 décembre dernier, ils ont dû faire contre mauvaise fortune bon cœur et attendre que l’épidémie veuille bien lâcher un peu de lest. "À ce jour, la fédération nationale a entériné la date du 15 avril (ou du 17, rien n’est encore tranché) pour la désignation des candidats. Le dépôt des candidatures aura lieu à partir du 2 avril (le lendemain, logiquement, du rendu de l’avis du conseil scientifique, NDLR) jusqu’au 6 avril", précise Jean Brunel, premier secrétaire fédéral du PS de l’Aude. Voilà pour les modalités strictement matérielles.

Reste l’organisation interne à la gauche. Car, cette fois-ci, le Parti socialiste a décidé d’ouvrir son projet aux autres composantes que sont le Parti radical de gauche, Les Verts, le Parti communiste, Génération. S et Nouvelle donne. "Nous avançons dans les discussions, souligne Jean Brunel, mais rien n’est concret, rien n’est définitivement scellé. On discute pour aboutir à un accord global. On ne négocie pas canton par canton, siège par siège. Nos discussions se passent très bien : si, sur le fond, il y a des divergences d’approches, il n’y a pas de point de rupture. La conviction que la gauche existera à travers l’union de nos forces est ancrée en nous."

"Jouer le collectif"

Alors, bien entendu, quelques candidats socialistes ont déjà affiché des velléités de se représenter. D’autres, en revanche, avancent la volonté de "jouer le collectif" et attendent ainsi le résultat des discussions. Seules certitudes : Jean-Noël Lloze (Carcassonne 3) et Philippe Cazanave (Carcassonne2) ne se représentent pas, comme ils l’ont officialisé en fin d’année dernière. Les noms de Roland Combettes (maire de Roullens), Thierry Mascaraque (Rouffiac-d’Aude) ou celui d’un premier magistrat du sud ouest de Carcassonne circulent pour leur remplacement. Il faudra attendre que la fédération du PS et les représentants des cinq autres partis associés confirment : ou pas.

Arnaud Chabé

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