Rugby : le cas de Bagnères

Avant la causerie Sitjar on parlait du cas de Bagnères avec des amis et comme il m'a été indiqué la petite ville a bénéficié de l’effet Gachassin. Je découvre qu’il a été adjoint au maire communiste et que, bien avant Robert Barran il a écrit un livre introuvable avec ce titre : Le rugby des villages, publié aux éditions communistes Editions Français Réunis.

J’aimerai voir comment il traite la question mais pour moi elle signifie rugby venu du sol.

Je parle bien sûr du rugby avant les années 1990.

Si on s’en tient au sens strict de village c’est du foot de village qu’il faudrait parler car c’est incontestable le foot est beaucoup plus répandu que le rugby et depuis longtemps. Sauf que le foot n’a pas la même visibilité car chez nous, il est masqué par la notoriété du rugby, notoriété qui vient du vaste public qui suit les matchs.

En Tarn-et-Garonne le rugby est l’œuvre de petites villes mais c’est un rugby de villages car il absorbe en joueurs et en publics l’énergie d’une zone autour d’elles.

Pour les métropoles le rugby vient des étudiants, des classes aisées, des pouvoirs.

Bien sûr les deux phénomènes se croisent, je parle en termes de dominantes.

Le cas d’Agen (30 000 habitants pour leur premier titre en 1930) se trouve au croisement dans un département fortement paysan quand les champions étaient encore Toulouse, Perpignan, Toulon, Bayonne.

J-P Damaggio

Rappel : 

Le Stade bagnérais est un club de rugby à XV français, basé à Bagnères-de-Bigorre, petite ville des Hautes-Pyrénées de 7 400 habitants. Le club est deux fois vice-champion de France en 1979 et 1981. Il a joué 21 ans dans l’élite du rugby français, en 1955 puis entre 1970 et 1989.