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Vie de La Brochure
2 juillet 2022

Le RN vote avec Baylet/Rabault

descazeaux

Au cours du vote du jeudi 26 au Conseil Départemental pour la DM1 la majorité de gauche (PS/PRG) vient d'obtenir 3 voix supplémentaires pour son budget. Mais d’où venaient les dites voix ? De l’équipe Astruc ? Non bien sûr ! Alors qui ?

Il y a d’abord les 2 voix des 2 conseillers RN (Rassemblement National de Marine Le Pen) de Moissac. Romain Lopez que l’on a entendu encore dernièrement dire que la victoire du RN dans sa circonscription signifiait la fin du système Baylet, vote pour le système, dans les salons feutrés du Conseil départemental ! Peut-être a-t-il obtenu dans le dit budget des financements pour les revendications de son programme ? Pas que je sache ! Sur son facebook il n’a d’ailleurs rien à dire sur la question de ce vote ! Il faut lire La Dépêche pour avoir son explication : "Ce n’est pas par idéologie qu’on a voté cette délibération mais parce que les fluides financiers pèsent sur toutes collectivités en cette période de crise", précisait Romain Lopez

L’ont-ils pas fait plutôt pour remercier cette majorité d’avoir permis l’élection de leur députée RN ? Avec ou sans appel à voter Astruc au second tour, il aurait été battu, mais la déontologie aurait voulu qu’il existe un appel à voter Astruc seul moyen pour regretter la nomination d’une députée, qui n’est même pas de la circonscription ! 

Et l'autre appui est celui d'un élu de droite ami de Barèges. Et je sais, on ne peut empêcher Lopez de voter avec Baylet/Rabault, mais on peut regretter publiquement cet appui !

A ce jour seul Ghislain Descazeaux a dénoncé cette connivence qui dit bien où nous en sommes ! Comme d’habitude pour laisser le lecteur seul juge je donne l’article de la Dépêche qui rend compte de la réunion. J-P Damaggio 

LA Dépêche Publié le 24/06/

Les conseillers départementaux réunis en session jeudi, ont adopté le compte administratif 2021 et le budget supplémentaire 2022. La majorité garde le cap sur le plan de relance tout en veillant aux équilibres financiers.

Avant la pause estivale, les élus du conseil départemental siégeaient ce jeudi pour la décision modificative (DM1) au budget primitif 2022 et pour examiner 77 rapports. Prévue sur deux jours, cette session a finalement été bouclée en 6 heures.

Dans la matinée, c’est le compte administratif 2021 et le budget supplémentaire 2022 qui étaient examinés.

En ouvrant la séance, le président Michel Weill a demandé à ses collègues d’observer une minute de silence en hommage à Denis Roger, ancien maire et conseiller général de Verdun.

"Cette réunion se déroule dans un contexte particulier. Nous sortons d’un cycle électoral intense et riche." Le président du Département évoque aussi "la crise sanitaire sans précédent qui a mis l’ensemble de nos institutions sous tension et qui a accéléré des processus de transformations durables au sein de nos services publics. Enfin, nous sommes, ici comme ailleurs, en train de prendre la mesure des effets de la guerre en Ukraine sur notre économie et sur nos achats publics dans les domaines de la voirie, des bâtiments ainsi que de l’alimentation dans les collèges notamment."

Cette inflation pèse évidemment sur les dépenses de fonctionnement du budget supplémentaire, présenté par la 1re vice-présidente Marie-Claude Nègre. Ce BS 2022, d’un montant de 115,8 millions d’euros, a pour vocation d’assurer le fonctionnement normal de l’institution départementale jusqu’à la fin de l’exercice budgétaire.

Il témoigne aussi du dynamisme de la collectivité, qui dans le sillage du président Michel Weill, entend porter concrètement l’ambitieux plan de relance présenté, il y a un an, par Jean-Michel Baylet lors de l’arrivée aux manettes de la nouvelle majorité.

L’ancien ministre, réagissant à une prise de position de Jean-Claude Bertelli, a éclairé ce volontarisme : "Nous avons deux visions complètement opposées de ce qu’il faut faire pour le Tarn-et-Garonne. La vôtre, que vous avez mise en œuvre dans la précédente mandature, c’est le conservatisme et l’immobilisme. La nôtre, c’est une ambition de porter haut et fort des politiques qui améliorent la vie de nos concitoyens et de renforcer l’attractivité du département".

Et Jean-Michel Baylet d’annoncer ainsi l’inscription à ce BS 2022 de 8 millions d’euros pour la réparation du réseau routier.

Surprise au moment du vote de ce budget supplémentaire, adopté par 19 voix pour et 11 abstentions. Aux 16 élus de la majorité de gauche se sont joints les deux conseillers RN de Moissac et Bernard Pécou, conseiller de Montauban 3, dans les rangs de la droite.

"Ce n’est pas par idéologie qu’on a voté cette délibération mais parce que les fluides financiers pèsent sur toutes collectivités en cette période de crise", précisait Romain Lopez.

Pour le compte administratif 2021, qui fait apparaître au budget principal un excédent de 40,2 millions d’euros, pas de surprise : les 13 élus d’opposition se sont abstenus.

Urgences hospitalières de Moissac et Montauban: deux motions adoptées

En fin de séance, deux motions ont été présentées concernant la situation des urgences des hôpitaux de Montauban et Moissac, contraints à partir du 1er juillet de réguler l’accès du public à ces services par manque de personnel.

Les groupes "Radicaux et apparentés" et "Tarn-et-Garonne en commun" qui forment la majorité "regrettent que cette situation n’ait pas été suffisamment anticipée par les autorités sanitaires afin que des solutions pérennes soient recherchées et mises en place". Ils remarquent que "le secteur médico-social relevant de la compétence du conseil départemental se trouve également en souffrance du fait d’un désengagement de l’Etat".

De leur côté, les conseillers départementaux de Castelsarrasin et Moissac, rappelant que les urgences du centre hospitalier intercommunal "fonctionnent en mode dégradé depuis le 1er décembre", demandent à l’ARS de déployer dans les meilleurs délais une structure locale sur le territoire de Castelsarrasin-Moissac permettant la prise en charge des soins non programmés et de maux bénins dont l’absence de traitement pourrait entraîner des complications". L’idée est de créer une structure identique au centre de soins immédiats ouvert depuis le 1er juin à Montauban.

Des agents mieux considérés

Pour la valorisation du point d’indice de la fonction publique décidée par le gouvernement, le Département a provisionné 2 millions d’euros. Hier, plusieurs délibérations importantes pour les agents territoriaux ont été votées relatives à la gestion des ressources humaines et au service social du personnel. L’occasion pour les élus de la majorité de mettre l’accent sur le fait qu’un dialogue social constructif et serein avait pu être restauré avec les personnels, comme en témoigne la bonne tenue des commissions paritaires.

Après que Michel Weill a présenté Karine André, la nouvelle directrice du pôle Ressources humaines qui a pris ses fonctions en avril, Jean-Michel Baylet a félicité le président et la DRH : "C’est notre conception des rapports sociaux et des rapports humains tout court. Je n’oublie pas que lors de la dernière mandature, le personnel du conseil départemental manifestait ici même".

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