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Vie de La Brochure
15 octobre 2016

Michel Veyres a lu...

 Michel Veyres a évoqué dans sa chronique des Nouvelles du Tarn-et-Garonne deux livres de La Brochure, celui sur les inventions de la Guima et celui sur les sans-culottes. Je note surtout le beau titre sur celui concernant la Guima : deux noms se liens, une machine naît car en effet tel est l'esprit du livre, il a fallu deux familles pour faire la Guima. Il m'a été reproché de mettre une famille en avant par rapport à l'autre sauf qu'à traiter du chapitre des inventions c'était inévitable. Si j'avais traité du chapître fabrication ou du chapitre commercial j'aurais écrit un autre livre tout aussi utile mais comme je l'indique dans l'ouvrage, ce sont les inventions qui me fascinent. J-P Damaggio

Deux noms se lient : une machine naît

Traiter l'histoire industrielle à partir d'une famille multiple en ses bras et en ses branches de l'immigration italienne, nous donne à travers ses articulations maritales, Ghiretti et les Magi (n'utiliser que la première syllabe), en un lieu, Verfeil sur Seye, devenu le point focal de l'histoire dont il est question ici ! Jean-Paul DAMAGGIO nous la conte...

C'est un parcours qui traverse les pays de migration à partir d'une Italie devenue fasciste avec Mussolini dans les années vingt. Des Italiens fuient la répression, d'autres la misère... À Verfeil des destins se croisent et du croisement jaillit un axe qui porte le commun.

C'est le temps où Olinto Ghiretti, mécanicien inventeur dont la moto au gazogène faisait la réputation, dépose un brevet concernant la presse à fourrage hydraulique. Il est aussi une réalité qu'à Verfeil les cailloux rebelles aux charrues tirées par les tracteurs leur créent des difficultés. Une nouvelle invention vient à leur secours « les socs articulés », une invention qui se couple avec les tracteurs « Renault », en lien avec le travail paysan. Déposer la benne après l'avoir levé à l'aide d'un bras articulé d'un vérin, et la vider en appuyant sur un bouton, c'est bien plus rapide et nettement moins pénible qu'a la pelle, autre invention !

Est-ce une amélioration ? une invention ?... à débattre ! D'où l'utilité du brevet. De l'invention à la production c'est l'usine et c'est à Caussade que seront fabriquées les bennes à bras hydrauliques qui vont parcourir le monde avec les camions blancs de l'ONU.

GUIMA nous dit l'auteur, c'est une société où la famille, où chacun joue son rôle de l'invention à la fabrication, à la vente. Pas moins de vingt-cinq brevets sont à mettre à son actif, avec les plans....

La publication du recensement de 1954 à Verfeil nous permet d'avoir une image de la composition du village : familles, métiers... le monde du travail. La machine à son service... Adoucir la peine des hommes. But et réalité. Un parcours à suivre. Michel VEYRES

Les hommes de la Révolution

C'est une réédition d'un ouvrage de 1986 que Jean-Paul DAMAGGIO nous propose là : une étude revue et corrigée qui nous présente un Montauban ne se tenant pas à l'écart du mouvement révolutionnaire de 1789, bien au contraire. Pour l'auteur il s'agit d' « écrire l'histoire avec des hommes du peuple «des sans-culottes comme on les appelait à Montauban et à Verdun/Garonne, ainsi que dans le pays. Une visite dans le centre ville s'impose : à partir de la place Nationale. Deux forces dominaient la vile en 1793 : les bourgeois et les artisans tenaient le pavé d'un Montauban industriel avec 7000 employés dans le textile auxquels s'ajoutaient les matelots, les minotiers, les employés du maison « l’importance administrative de la ville, née de la volonté d'y mater le protestantisme » ne l'était pas moins.

En septembre 1792, deux artisans élus sont au pouvoir : BONHOMME tourneur de chaises, DÉLY, cordonnier, son adjoint, membres du comité, émanation de la société populaire dont font partie 1396 membres. L'auteur nous en donne la composition. Le premier dossier auquel doit faire face le comité est celui du pain, « du pain pour tous ». «Pour des milliers de Montalbanais, le combat pour le pain, c'est le combat pour la soupe, c'est-à-dire le combat pour la vie… »

En mai 1793, tous deux se retirent ainsi que quelques autres, c'est GAUTIER qui prend la suite, plus âgé, issu de la petite bourgeoisie : son père était secrétaire greffier de la maréchaussée (la gendarmerie d'aujourd'hui). « Sa caractéristique majeure : son attachement à sa ville »... « pour les sans-culottes montalbanais, la ville phare de la Révolution méridionale c'est leur ville ». « Sa seule ambition... l'égalité des hommes».

Ainsi œuvrent ces sans-culottes à la mise en place de la République, dans les luttes, les convulsions à Montauban comme à Verdun, dans l'adversité « pour changer la société ». N'oublions pas François PASTORET et bien d'autres ! À découvrir avec l’occitan… Ils firent la Révolution. Nous leur devons la République. Michel VEYRES

 

 

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