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Vie de La Brochure
28 novembre 2016

Sylvia Pinel, un sans faute ?

La vie de Sylvia Pinel est brillante. Attaché au bureau de Jean-Michel Baylet au Conseil général du Tarn-et-Garonne, ceux qui la rencontrèrent n'imaginaient pas les succès futurs.

Tout commença par les élections législatives de 2007. La vieille garde radicale fut stupéfaite de voir débouler la jeune candidate aux législatives. Elle devient en 2007 la plus jeune députée de l'Assemblée.

En 2008, forte du titre de députée elle pense pouvoir devenir maire de Castelsarrasin où elle habite. Un membre du PRG ne l'entend pas de cette oreille et décide de se présenter lui-même avec le soutien d'un conseiller général PRG. Elle n'est pas candidate donc cet échec ne peut figurer sur sa carte de visite.

Qu'à cela ne tienne, les élections régionales se jouent à la proportionnelle donc en 2010 il lui suffit d'être tête de liste et elle est sûre de devenir, en plus de députée, conseillère régionale. Le Montalbanais Thierry Deville en déduit que son avenir politique au PRG est fini et passe dans le camp des radicaux valoisiens, c'est-à-dire dans le camp de la droite.

Victoire facile pour Sylvia Pinel.

Forte des deux titres qu'elle détient, elle pense entrer au Conseil général pour soutenir les efforts de Jean-Michel Baylet.

En 2011 un canton se libère à Castelsarrasin. Elle est largement battue pas celui qui a refusé de s'incliner aux municipales de 2008, Jean-Philippe Bésiers. Ce dernier est largement élu au second tour, Sylvia Pinel ne faisant que 33% des voix.

En 2012, elle est dans l'équipe de François Hollande ce qui lui assure une poste de ministre. Elle abandonne son poste de députée où elle a été réélue contre la candidate du FN, mais pas son poste de conseillère régionale où elle ne va plus siéger.

En 2014, le maire sortant de Castelsarrasin ne devait pas se représenter pour laisser sa place à  Sylvia Pinel mais finalement elle n'ira pas au combat local, laissant cette fonction à un autre radical tête de liste de toute la "gauche" dès le premier tour, gauche qui ne sera pas au second tour !

Finalement, le vainqueur des cantonales de 2011 devient maire de Castelsarrasin en 2014 et vice-président du Conseil départemental en 2015.

En 2015, tous les efforts sont faits par Jean-Michel Baylet pour lui obtenir le poste de présidente de la nouvelle région Grand Sud. Mais finalement, après de multiples négociations elle obtient le poste de première vice-présidente. Pour calmer la colère du président de la région Languedoc-Roussillon qui pensait avoir ce poste, il est décidé pendant un temps d'inventer un poste de président délégué. Puis le projet est abandonné et Sylvia Pinel entre dans l'ombre de Carole Delga, laissant le poste de ministre à… Jean-Michel Baylet.

 La voici aujourd'hui en première ligne comme candidate à la présidentielle (sans que le PRG n'ait les finances pour aller au bout), candidate au poste de députée toujours dans sa circonscription. Que va-t-il rester demain de ce programme ? La nécessité pour le PRG de négocier des postes aux législatives afin de sauver le plus grand nombre possible de députés. A suivre. J-P Damaggio

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