Anne Villelaur a lu Borges
J'entreprends un voyage chez Borges l'Argentin. Un voyage ancien. Ici en pièce jointe un article des Lettres Françaises du 4 mai 1967. Au sujet du livre majeur de l'auteur : Aleph.
Borges comme Céline et d'autres fait figure d'écrivain majeur tout en ayant soutenu des pouvoirs fascistes. Borges a célébré et a été célébré par Pinochet. Il a condamné le péronisme mais pas les militaires qui imposèrent leurs infamies.
Borges n'ayant eu que mépris pour la vie réelle, au nom des pouvoirs de l'imagination, ne devrait pas être pris au mot. Si des écrivains sont cohérents entre leurs écrits et leur vie, d'autres ne le sont pas et il est alors recommandé d'apprécier leur littérature sans chercher leur biographie.
J'appartiens plutôt au monde de la cohérence entre vie et écrits donc à suivre quelques explications à venir. En attendant ce texte paru sur les Lettres françaises et le choix de ce journal n'est pas anodin.
J-P Damaggio
P.S. Wikipedia : Anne Villelaur, née « Josette Georgine Jeanne Mauricette Bournat » le 28 mai 1923, à Lyon (2 e arrdt.), et morte le 24 mars 2008, à Mantes-la-Jolie, dans sa quatre-vingt-cinquième année, est une femme de lettres, journaliste et traductrice française. Elle anima les Lettres Françaises d'Aragon par ses critiques littéraires, et contribua à une meilleure connaissance en France d'auteurs anglo-américains (Isaac Asimov, Colleen McCullough, James Patrick Donleavy, Henry Fielding, Carol Higgins Clark...) en traduisant nombre de leurs romans.
P.S. La photo du jeune Borges