Jean-Ursule Devals, historien tarn-et-garonnais
Je l’ai vérifié cent fois les historiens contemporains ont eu des mots très durs pour leurs prédécesseurs. Romantiques, approximatifs, source d’erreurs, heureusement les suivants ont été minutieux, scientifiques et sérieux.
J’ai commencé par étudier le cas de Mary-Lafon qui a tant fait pour les textes en langue occitane et qu’on a tant fait pour l’effacer !
Aujourd’hui le hasard me conduit à dire un mot de Jean-Ursule Devals. Né à Montauban le 21 octobre 1814 il y est mort en 1874. Passé par l’Ecole de Chartres il a tant écrit comme archiviste de la ville puis du département.
Je l’ai croisé ici ou là sans chercher plus loin, pourtant toujours avec plaisir. "Je n'aurai jamais cru qu'il était possible de "s'attacher" à un être disparu et de rire dans une salle de lecture d'Archives en lisant ses expéditions. J'ai eu la chance de rencontrer son arrière arrière petit-fils qui m'a montré des photos de ce cher Jean-Ursule. Je vous laisse imaginer mon émotion.» Voilà ce qu’écrit Fénec Hilare sur son blog le 10 décembre 2007 et voilà donc la photo qu’il publie (ci-dessus). Une observation plaisante !
Son originalité tient au journal qu’il a écrit pendant vingt ans car s’intéresser à la préhistoire n’empêche pas de suivre l’actualité ! En étudiant les archives médiévales de Montauban, il a découvert que l’occitan du Moyen Age n’était pas différent de la langue parlée et si peu écrite, par ses contemporains. Ainsi il s’est amusé à composer le journal des événements montalbanais pendant vingt ans avec cet occita là ! N’est-ce pas original ? On comprend mieux ensuite le travail de Perbosc. Ce document extraordinaire est resté globalement au rang de manuscrit or il concerne la période mouvementée qui va de 1841 à 1861. Il avait la particularité, comme Momméja de beaucoup dessiner pour ne pas témoigner que par l’écrit. Il me faudra le visiter un peu mieux. J-P Damaggio
En attendant voici la liste de ses oeuvres :