Cassou relu Massacres de Paris
Je n'oublie pas la Commune de Paris et surprise, juste après avoir rappelé un article des Lettres Françaises, Michèle Audin évoque le livre de Cassou, Massacres de Paris. Un bel article. J-P Damaggio
Voici ce qu'en 1948 Aragon disait du roman :
LES MASSACRES DE PARIS, un chef d'œuvre, qu'on ne voit pas dans nos librairies où trônent les gros bouquins « Made in America » et M. Boris Vian. Nous disons bien ; un chef-d'œuvre, peut-être le chef-d'œuvre d'une époque, du roman français de l'avant-guerre, un confluent de rêves et d'idées, une somme romanesque, une évocation sans égale du Second Empire et de la catastrophe où il sombra, un héros inoubliable entouré d'images féminines inoubliables... et puis la tempête, soixantedix, soixante et onze, les massacres de Paris... On n'a peut-être jamais parlé si bien de ces heures de mai, tragiques, sanglantes, mais grosses de tout l'avenir, de l'épopée de l'avenir.