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Vie de La Brochure
13 juin 2023

la gare LGV de Montauban

ZAD Montauban

Ce tissu de mensonges répétés depuis dix ans est à vomir. La nouvelle gare proposerait 4 directions directes : Toulouse, Agen, Bordeaux, Paris. Et c'est un carrefour ferroviaire ! Quand l'actuelle en propose des dizaines ! Montauban mieux que Toulouse ? Mais il y aurait beaucoup moins d'arrêts à Montauban qu'à Toulouse et de plus le train parti de Toulouse s'il s'arrête à Montauban mettrait plus de temps que le train direct Toulouse-Paris (c'est vrai il y en aurait seulement deux). Les habitants d'Auch ont un train pour aller à la gare de Toulouse alors qu'il doivent venir en voiture à Montauban. Quant à ceux de Cahors, venir à Montauban pour aller à Paris ! Et pourquoi faire croire que c'est la mairie qui a décidé d'un gare nouvelle quand c'est imposé par le fait LGV ! D'ailleurds Mme Barrèges ne dit rien du prix du parking. Un seul mérite à cet article : le rappel des sommes énormes qui sont en jeu. J-P Damaggio  

https://lopinion.com/articles/actualite/17982_montauban-lgv-nouvelle-gare

LGV Toulouse-Bordeaux : 1,5 millions de voyageurs par an attendus par le Grand Montauban

Par Camélia BALISTROU - Publié le 12/06/2023 à 16h40

Projet d'envergure du Grand Montauban, la future LGV Toulouse-Paris permettra à la Cité d'Ingres d'asseoir son statut de "carrefour ferroviaire".

Alors que le projet de la future LGV se précise dans le Sud-Ouest, les communes concernées préparent son arrivée. C'est le cas de l'agglomération de Montauban. "En 2005, le débat public au sujet de cette ligne ferroviaire avait débuté", rappelle Brigitte Barèges à L'Opinion Indépendante. Dix-huit ans plus tard, les discussions ont permis d'établir les grandes lignes d'un projet de taille.

 Dans un premier temps, le Grand Montauban devait choisir entre aménager la gare Montauban-Villebourbon pour accueillir la ligne ferroviaire ou construire une toute nouvelle infrastructure. La communauté de communes a donc opté pour la création d'une nouvelle gare. "Le bâtiment du centre-ville est enclavé dans un quartier très construit. Pour la LGV, il fallait de l'espace", explique la maire de Montauban. Celle-ci verra donc le jour entre Montauban et Bressols. Le bâtiment en lui-même se trouvera à Bressols, tandis que le parvis se situera sur l'aire montalbanaise.

 1,5 millions de voyageurs par an

"Cette gare aura un intérêt majeur", s'enthousiasme Brigitte Barèges. En ce sens, la municipalité a estimé que 1,5 millions de voyageurs par an devraient transiter au sein de la gare.

Elle sera facile d'accès, donc les Haut-Garonnais vivant au nord prendraient le train de Montauban au lieu de Toulouse. De même pour les habitants du Gers", analyse la présidente du Grand Montauban.

La commune pense également pouvoir récupérer des voyageurs en provenance du Lot et du Tarn.

En parallèle, pour réaliser le projet, l'agglomération a eu recours à des réserves foncières. Des emplacements ont donc été bloqués pour empêcher des constructions sur le fuseau de la future gare LGV. Une zone stratégique, car située au bout de la zone industrielle Albasud." Des entreprises s'y sont installées sachant que la gare serait là", constate Brigitte Barèges. Un futur atout qui conduira au développement certain de la zone située aux abords de la gare.

Une future ZAC en maturation

"Une véritable ville sera créée autour de la future gare", confie Brigitte Barèges. En ce sens, une Zone d'aménagement concerté (ZAC) d'environ 600 hectares verra le jour. Commerces, écoles, habitats, hôtels, réseau de bus, permettront donc de dynamiser le secteur, situé au sud-ouest de l'hypercentre de la Cité d'Ingres.

Nous souhaitons éviter d'en faire une gare betterave", lance la maire de Montauban.

Une expression renvoyant à la gare TGV de Haute-Picardie, surnommée de la sorte car installée au beau milieu des parcelles agricoles. En Occitanie, la gare Sud de France de Montpellier, elle aussi située en périphérie de la ville, avait été affublée du surnom de "gare fantôme". Le Grand Montauban envisage donc de fondre la future infrastructure dans le tissu économique et social montalbanais.

 660.000 euros sur 40 ans

Le Grand Montauban mettra la main à la poche. La future LGV Toulouse-Paris est estimée, à l'heure actuelle, à 14,4 milliards d'euros. En conséquence, plusieurs acteurs participeront au financement : l'État à hauteur de 40 %, l'Union européenne à 20 % et les collectivités concernés représenteront 40 % du financement. Le Grand Montauban s'est ainsi engagé à verser 660.000 euros sur 40 ans pour un investissement total de 37,7 millions d’euros.

"Le premier paiement est prévu pour 2023, il s'élèvera d'abord à 330.000 euros", détaille à L'Opinion Indépendante Nicolas Peralez, directeur Transformation de l'Administration au sein de la Communauté Agglomération Montauban. "Une somme absorbable par la communauté de communes", estime-t-il. Néanmoins, le coût final pourrait être réévalué au regard de l'inflation.

Enfin, la construction de la LGV Toulouse-Bordeaux devrait débuter fin 2023, comme prévu. Il faudra cependant patienter encore quelques années avant de tester les nouveaux rails. La Société du grand projet du Sud-Ouest (SGPSO) espère faire circuler des trains à grande vitesse entre Bordeaux et Toulouse en 2032. Le projet "se poursuit selon le calendrier prévu grâce aux financements mis en place fin 2022, et qui seront complétés par les 52 millions d'euros décidés aujourd’hui", se réjouit cependant le préfet d'Occitanie, Pierre-André Durand. La nouvelle ligne permettra aux Montalbanais de rejoindre la capitale en 2h40 et Bordeaux en 1 heure, contre 2 heures en voiture.

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