Elle s’appelait Diana Carolina Ramirez Reyes
Aujourd’hui j’ai voulu partir un peu pour l’Equateur. Et j’ai atterri à Ibarra une ville dont je me souviens parfaitement pour y avoir assisté à une rencontre de sculpteurs sur bois travaillant avec la tronçonneuse. Mais là c’était pour une affaire sordide.
Dans la rue un homme attaque Diana Carolina Ramirez Reyes. Il est armé d’un couteau. Elle, c’est sa femme avec qui ils sont en instance de séparation. Elle est enceinte. Les flics sont sur les lieux mais ils laissent faire et n’interviennent qu’après plusieurs coups de couteau laissant la femme morte.
Encore un féminicide ce qui va donner lieu à des manifs supplémentaires à Quito.
Sur ce meurtre se greffe un autre problème : l’agresseur est un Vénézuélien ce qui va déchaîner une vague xénophobe.
Des opposants à la xénophobie, pour défendre le Venezuela, ont parfois oublié qu’une femme était morte.
Ainsi va la vie. J-P Damaggio